Le 7 avril dernier, au tribunal correctionnel de Narbonne (Aude), Yolande Moustrou surnommée « la veuve noire » a écopé de trois ans de prison ferme pour abus de faiblesse, son ex-mari a été condamné à une peine de deux ans ferme sans mandat de dépôt. Avec lui, elle avait mis au point un stratagème pour escroquer plusieurs hommes dont deux se sont suicidés1.
Abus de faiblesse
Des diplômes de pacotille qui mènent à la mort
En Belgique, Didier F., chantre de la Biologie Totale pseudo-thérapie créée par Claude Sabbah1, a été renvoyé en correctionnelle pour exercice illégal de la médecine. Il aurait influencé le choix mortifère de Domizzio Danieli, un habitant de Charleroi décédé en 2012 des suites d’une tumeur au cerveau.
Un guérisseur condamné
Un guérisseur d’origine française a été condamné à trois ans et demi de prison ferme pour viols, contraintes sexuelles et abus de détresse par le tribunal correctionnel de Lausanne.
Abus de faiblesse
A Nyon, une mère accablée par la maladie puis le décès de son fils a été la victime de deux femmes qui lui ont extorqué un demi-million de francs suisses contre les promesses de guérison d’un sorcier africain… virtuel. Accusées d’escroquerie par métier, d’extorsion, de chantage et de blanchiment d’argent, les deux femmes ont été condamnées à 2 et 3 ans de prison.
Le procès d’une pseudo-thérapeute
Le 20 février dernier a eu lieu devant la 1ere chambre correctionnelle de Paris, le procès d’une kinésithérapeute, Marie Catherine Phanekam, jugée pour abus de faiblesse. Elle s’improvisait thérapeute et « coach » auprès de personnes cherchant de l’aide dans un moment difficile de leur vie. Ce procès a mis en exergue l’utilisation d’une méthode d’emprise : les faux souvenirs induits1.
Renvoi en correctionnel
Après trois ans d’investigation, le parquet a requis le renvoi en correctionnel de l’affaire Marie Porte du Ciel1, impliquant les époux Valencourt et leurs trois enfants soupçonnés d’abus de faiblesse et de blanchiment aggravé.
L’« élue » de Dieu devant la justice
Le 19 septembre 2017, le tribunal correctionnel de Bayonne devra examiner le dossier d’une gourelle se présentant comme l’élue de Dieu. Elle devra répondre des chefs d’accusation d’abus de faiblesse et de détournement de fonds.
Un guérisseur soutire plus de 930 000 euros à sa victime
Le tribunal de Bâle a condamné un guérisseur français à une peine de 4 ans de prison pour avoir délesté une vieille dame de plus d’un million de francs suisse (935 240 euros). Il était accusé d’escroquerie et d’abus de confiance.
Un ostéopathe condamné
Le tribunal correctionnel de Bergerac a condamné à 4 ans de prison un ostéopathe coupable d’agressions sexuelles.
Une psychothérapeute mise en examen
Une psychothérapeute de Rennes est mise en examen pour abus de faiblesse et placée sous contrôle judiciaire.