Quelles réparations pour les victimes de la Légion du Christ ?

Il y a 25 ans un journal du Connecticut publiait les accusations portées par huit hommes contre le fondateur de l’ordre religieux la Légion du Christ, le Révérend Marcial Maciel. Ce dernier les avait agressés sexuellement alors qu’ils étaient encore de jeunes garçons se préparant à la prêtrise.  Il a fallu près d’une décennie pour que le Vatican le sanctionne, et dix ans à nouveau pour que la Légion du Christ admette publiquement que le Révérend Maciel était un pédophile en série.

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Le Loup Blanc en prison

Durant le mois de décembre 2021, Cyrille Adam, connu sous son appellation de chaman « Loup Blanc » a été mis en examen à la suite de plaintes d’au moins 6 adeptes pour viols, agressions sexuelles et abus de faiblesse par sujétion. A la fin du mois de janvier 2022, l’Office central de répression des violences à la personne (OCRVP) a lancé un appel pour recenser de nouvelles victimes.

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Une ancienne élève du Foyer de Charité de Courset dépose plainte

Le 17 décembre 2021, une plainte pour agression sexuelle et violence a été déposée « contre X et contre le Foyer de Charité de Courset en tant qu’institution », auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer, par une ancienne élève de l’institution.

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Chef indien, chaman et violeur

Début décembre 2021, un chaman surnommé « Loup Blanc » a été mis en examen et placé en détention provisoire à Nîmes pour des faits de viols, agressions sexuelles et abus de faiblesse. Cela fait suite à un signalement auprès de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) de la part d’anciennes adeptes.

Aujourd’hui septuagénaire celui qui se fait appeler « Loup Blanc » exerce depuis de nombreuses années en tant que chaman. Il aurait pris conscience de son pouvoir mystique à l’âge de 7 ans et il y a une trentaine d’années Sitting Bull lui serait apparu et lui aurait affirmé qu’il « fut un grand chef indien ». Entouré d’environ 200 fidèles, il vend de nombreux produits (cd, livres) et organise des initiations qui permettent selon lui d’ « évoluer vers un autre plan de conscience ». Ces stages qui durent deux jours coûtent entre 200 et 350 euros plus 150€ pour l’hébergement. C’est lors de ces séances que le gourou aurait commis des abus sexuels sur certaines fidèles.

Outre les faits de viols et d’agressions sexuelles, le chaman aurait profité de ses fidèles et de leur argent pour financer un train de vie luxueux. Il roulait dans une voiture luxueuse et vivait dans un château alors qu’il préconisait par ailleurs un mode de vie frugal et un retour à la nature.  La plupart des biens ne sont pas à son nom mais à celui de fidèles qui achètent les biens mis à la disposition exclusive du chaman. Différentes propriétés habitées par le gourou ont été perquisitionnées pour l’enquête. Les autorités ont découvert d’importantes sommes d’argent liquide et de l’or.

C’est à la fin de l’année 2020 que deux femmes ont dénoncé à la Miviludes les abus sexuels commis par le gourou à leur encontre ainsi que l’emprise exercée par « Loup Blanc ». Les abus auraient été commis sous l’emprise de l’ayahuasca, une plante aux vertus psychédéliques. A la suite de cette dénonciation, plusieurs autres victimes se seraient manifestées.

Dans l’attente de son procès, le chaman a été placé en détention provisoire.  

(Sources : Le Parisien, 09.12.2021 & Midi Libre, 09.12.2021 & France Bleu, 10.12.2021)

Joao de Deus, medium et gourou condamné pour crimes sexuels

Un documentaire en six épisodes, « Gourou, au nom de Dieu », diffusé en octobre 2021 sur Canal+Docs et MyCanal, a suivi l’ascension et la chute du medium et guérisseur Joao de Deus.

Suite à une série d’enquêtes, Joao de Deus a été condamné en 2018 puis en 2020 à plus de 60 ans de prison pour viols, inceste, pédophilie et détention illégale d’armes à feu.

Le documentaire donne la parole à des témoins qui dénoncent une série d’abus sexuels et de crimes qui se seraient déroulés sur une quarantaine d’années. Imposant une loi du silence à ses victimes, Joao de Deus étendait ses activités du Brésil aux Etats-Unis, agissant en toute impunité grâce à un large réseau de protection.

Incarcéré en avril 2020, il a depuis été placé en résidence surveillée en raison de la pandémie de Covid-19.   (Source : Télé-loisirs, 31.10.2021)