L’association Secticide, association de luttre contre les dérives sectaires située à Verdun (55), a fêté son vingtième anniversaire. À cette occasion, sa présidente, Lucienne de Bouvier de Cachard, a organisé une conférence à Belleville-sur-Meuse (Meuse). Elle y a accueilli Serge Blisko, président de la Mivildes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), qui a profité de sa présence dans la région pour installer, à la préfecture de Bar-le-Duc, un sous-groupe d’action de prévention des dérives sectaires.
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Aide aux victimes
Serge Blisko dans le Vaucluse
À l’invitation de Yannick Blanc, préfet du Vaucluse, Serge Blisko, président de la Miviludes (Mission inter¬ministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires) s’est rendu à Avignon afin de faire l’état des lieux de la problématique sectaire dans le département.
L’ADFI Martinique fête son trentième anniversaire
A l’occasion de la visite de Catherine Picard, présidente de l’Union nationale des ADFI (Associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), Lucien Zecler, président de l’ADFI Martinique qu’il a créée en 1994, fait un point sur l’activité sectaire et sur la prévention dans le département.
Mexique / Une association contre les abus sexuels
Alberto Athié, ancien prêtre mexicain, a rendu publique une lettre adressée au pape François lui demandant des « décisions structurelles » contre les abus sexuels au sein de l’Eglise catholique. Cette lettre émane des victimes de la pédophilie cléricale, association mexicaine appuyées par une centaine de personnalités et d’organisations.
Entre prévention et répression
Depuis l’ouverture de la plateforme dans le cadre du plan, mis en place par le gouvernement le 29 avril dernier, 24 candidats au djihad ont été signalés, dont cinq qui ont déjà quitté le territoire français. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a indiqué qu’il s’agissait de huit femmes et seize hommes âgés entre 14 et 34 ans.
Le ministre de l’Intérieur indique qu’au total, 285 français seraient engagés sur les théâtres des opérations en Syrie, soit une hausse de 75% dans les six derniers mois. Il fait état de 120 autres qui seraient en transit, d’une centaine rentrés en France et de 25 tués sur place.
Les réelles intentions de ces jeunes seraient de « faire de l’humanitaire » pour les jeunes filles, de « combattre » pour les jeunes hommes. Ces jeunes appellent leurs proches pour leur signifier qu’ils ne reviendront pas car la France est un « pays de mécréants ». Mais l’endoctrinement est maîtrisé, la parole contrôlée.
Sept d’entre eux ont été placés en garde à vue à Strasbourg. Prétextant des vacances, ces jeunes âgés de 23 à 25 ans, issus du même quartier, seraient partis en Syrie en décembre 2013. Pour le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, leur sort est clair : si « ils sont en lien avec une entreprise terroriste, (…) ils seront remis à la justice ». Les sept jeunes devraient donc, selon toute vraisemblance, être mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », infraction passible d’une peine de dix ans de prison et de 225000 euros d’amende. L’un de leurs avocats dénonce une « dérogation de droit commun », « on les arrête pour une infraction à commettre ».
Les services de renseignements craignent que ces jeunes de retour ne commettent des actes terroristes en France. Pour Marc Trévidic, juge antiterroriste qui enquête sur les filières islamistes radicales, les associations peuvent être une solution de prévention pour tenter de démotiver d’éventuels candidats au départ. Il déplore la baisse des subventions. Il n’est pas opposé à la création de nouvelles infractions comme un délit obstacle, soit l’interdiction pour un français d’aller combattre ou de s’embrigader à l’étranger sans autorisation ou encore un délit à part pour ceux qui enfreindraient l’interdiction administrative d’aller en Syrie.
Quant à Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, il estime que si ces individus reviennent, c’est qu’ils ont échoué dans leur projet. Pour ne pas en faire des terroristes, « mieux vaut les considérer comme des victimes de dérives sectaires ».
Dounia Bouzar, anthropologue, créatrice du Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) trouve le volet prévention du plan du gouvernement novateur. Elle a formé les écoutants du numéro vert de la plateforme.
En composant le Numéro Vert, les familles peuvent :
Délai de prescription
Deux sénatrices ont présenté une proposition de loi visant à modifier les délais de prescription en matière de violences sexuelles. Elles souhaitent que ce délai d’une durée de dix ans débute au moment où la victime prend conscience qu’elle a été agressée et non pas au moment où les faits se sont produits.
États-Unis : Rick Ross Institute
Adresse :
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Observer pour comprendre
Observer quoi ? Il est important, avant tout, d’observer les signes qui traduisent un changement dans les attitudes et le comportement de la personne. Il ne s’agit pas pour autant de formuler un diagnostic à partir d’une grille normative et infaillible définissant un profil type de l’adepte. Chaque individu est unique et nous envoie des signaux qui lui sont propres. Ainsi, la conjonction d’indices significatifs nous permettra d’apprécier relativement les modifications du comportement par rapport à l’image antérieure que nous avons de la personne. C’est donc à un ensemble de manifestations que l’on s’attachera pour apprécier l’importance et le sens de l’évolution du sujet.
Italie : FA. VI. S
Membre de la FECRIS
Site internet : http://www.favis.org/main.html
Mail : favis.antiplagio@libero.it
Un «délicat retour à la vie »
Depuis dix ans, Paul n’avait plus de contact avec sa femme et ses deux filles. Puis, tout récemment, il a reçu quelques lignes lui annonçant qu’elles avaient quitté la secte « Amour et Miséricorde ».
Aujourd’hui, « on réapprend à se connaître » confie Paul. Mais, ajoute-t-il, son épouse « a peur de voir du monde » et a besoin d’être sans cesse rassurée. Les deux filles, quant à elles, ont davantage de mal « à reprendre pied ».
Pour Catherine Picard, présidente de l’UNADFI, « plus l’embrigadement a duré, plus la sortie peut s’avérer difficile ».
Chaque année, l’UNADFI vient en aide à 300 personnes sortant de mouvements sectaires.
Source : 20minutes.fr, Vincent Vantighem, 23.04.2013