Après plusieurs années d’enquête, le département du Travail vient de condamner l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (FLDS) à 1,9 million de dollars d’amende pour avoir violé les lois sur le travail des enfants.
Enfants et Adolescents
Faire entendre la voix des victimes d’abus sexuels
À 24 ans, Cindy Blackmore est devenue l’une des critiques les plus virulentes de la secte mormone fondamentaliste, Bountiful. Nièce du leader de ce groupe polygame, Winston Blackmore, elle vient d’entamer une marche pour soutenir les victimes du mouvement, ces filles et ces femmes victimes de violence au nom de la religion.
C’est quoi, une secte ?
» Le mot secte veut dire beaucoup de choses. A l’origine, il veut seulement dire que des gens ne sont pas d’accord avec une religion et décident de s’en séparer pour vivre leur religion différemment. Beaucoup de religions, très connues et très répandues sont nées comme ça : le christianisme, qui au début était considéré comme une secte juive, le protestantisme, qui était considéré comme des sectes issues du catholicisme. Le sens du mot a change. Aujourd’hui quand on parle de secte, il s’agit de petits groupes où certaines personnes exploitent les autres. Par exemple un gourou fascine tellement certaines personnes qu’il en profite pour leur prendre leur argent et les séparer de leur famille et de leurs amis. Mais il est difficile de lutter contre les sectes car les gens y rentrent de façon volontaire et veulent y rester. »
Commission royale
La commission royale d’enquête sur les réponses institutionnelles aux sévices sexuels sur enfants, a révélée qu’en Australie, de 1950 à 2014, la Watchtower Bible and Tract Society a cumulé 5000 dossiers détaillant des abus sexuels sur des enfants au sein des Témoins de Jéhovah(1), commis par 1 006 de ses membres. Elle n’a pas signalé un seul de ces cas aux autorités compétentes. Elle a également incité ses membres à se taire. La Commission a également mis en avant les faiblesses des règles « bibliques » appliquées aux Témoins lors de leurs comités judiciaires, comme la règle controversée des « deux témoins ». L’objectif de la Commission est de statuer sur le relatif laxisme des Témoins de Jéhovah envers leurs membres pédophiles et de faire pression sur l’organisation pour qu’ils signalent aux autorités tous les cas connus. Plus de 4000 témoins victimes ont été entendus dans le cadre de cette enquête.
Des affaires étouffées
Une mère et son enfant meurent lors d’un rituel
Dans le sud du Pendjab, une femme et sa fille sont mortes asphyxiées après une séance de magie noire.
L’intérêt des enfants avant la liberté de religion
Les organisations gouvernementales, en charge du dossier de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor, se sont vu infliger un sévère blâme par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec qui a considéré que l’intérêt des enfants de Lev Tahor n’a pas toujours prévalu dans cette affaire( 1). Le président de la commission a rappelé que les autorités doivent « assurer le respect intégral des intérêts de chaque enfant, quel que soit l’univers familial, communautaire ou religieux à l’intérieur duquel il évolue ».
Un enfant meurt de la diphtérie
En Espagne, un enfant de six ans qui n’avait pas été vacciné, est décédé de la diphtérie. La maladie n’avait pas fait de victime dans le pays depuis 1987. Les parents, adeptes de pratiques non conventionnelles, déclarent avoir été leurrés par les mouvements anti-vaccinations.
Sacrifice humain
Une petite fille de 8 ans est décédée lors d’un rituel de sorcellerie. Son frère âgé de 11 ans a été tailladé puis laissé pour mort.
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Un enseignant d’une école Waldorf accusé d’agression physique
Les parents d’un petit garçon, scolarisé dans l’école Steiner-Waldorf de Münster, ont porté plainte contre un enseignant pour agression physique sur l’enfant.
Opération d’envergure à Sus
Dans la nuit du 15 au 16 juin 2015, une importante opération de gendarmerie a été menée dans les bâtiments de Tabitha’s Place, communauté sectaire installée à Sus, près de Pau (Pyrénées Atlantiques). La communauté, installée depuis 1983, fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en mars 2014 par le procureur Jean-Christophe Muller. L’ouverture de l’enquête fait suite au témoignage d’un ancien adepte et concerne notamment « des faits d’abus de vulnérabilité dans le cadre d’un mouvement à caractère sectaire et des faits de violences sur mineurs » ainsi que des suspicions de travail dissimulé et de travail des enfants. La même opération a été menée dans la région de Perpignan où vivent une dizaine d’adeptes de Tabitha’s Place.