L’endométriose, exploitée par les mouvements sectaires

Deux millions de femmes en France sont atteintes d’endométriose. Cette maladie provoque des douleurs intenses et est la première cause d’infertilité dans le pays. Face à l’impuissance de la médecine, certaines de ces femmes se tournent vers des pratiques de soins non conventionnelles, dont on sait qu’elles sont une porte d’entrée pour les mouvements sectaires.

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Nouveaux horizons lucratifs pour Louis Fouché

Louis Fouché, figure antivax incontournable au moment de la pandémie de Covid-19, a annoncé la dissolution de son collectif RéinfoCovid. Cette star des réseaux sociaux diversifie son activité et investit de nouveaux espaces lucratifs pour perdurer. Quitte à oublier la notion de conflit d’intérêt qui lui était pourtant chère lorsqu’il s’agissait de dénoncer les pratiques des laboratoires pharmaceutiques.

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« La Garde nationale du Québec », des faux policiers

Cette organisation de citoyens souverains déguisés en policiers inquiète les autorités. Ses membres songent à faire des arrestations citoyennes et fermer des centres de vaccination du Québec. Dans ces réseaux, les gens ne reconnaissent aucune loi et ont souvent un passé criminel : de quoi préoccuper.

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Quand influenceur rime avec charlatan  

Le milieu des influenceurs a été récemment secoué par des controverses successives, la dernière en date étant le fait de Dylan Thiry (ancien participant à l’émission Koh-Lanta). Il a fait la promotion auprès de ses abonnées de pilules censées prévenir le cancer.

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La cheffe de file du mouvement souverainiste One Nation interpellée et incarcérée

Déjà condamnée à des peines de prison pour plusieurs infractions, la surnommée Alice Pazalmar ne s’était jamais présentée au tribunal jusqu’à présent puisqu’elle ne reconnaît pas les institutions de l’Etat. Elle a finalement été incarcérée en Haute-Garonne en septembre 2022.

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Un député préoccupé par les dérives sectaires sur internet

Le 27 septembre 2022, le parlementaire LFI Hadrien Clouet a interrogé le ministère de l’Intérieur et des outre-mer sur l’essor des dérives sectaires en ligne.

Dans sa question écrite, le député partage son inquiétude sur ce phénomène qui n’est pas nouveau mais dont « les outils sont en train de muter au rythme de la numérisation, compliquant l’application de l’article 223-15-2 du code pénal. Désormais, le gourou, en étant doté d’une caméra et d’une connexion internet, dispose d’une audience conséquente, de plusieurs milliers voire de centaines de milliers « d’adeptes » devenus des abonnés ». L’identification de cette e-médecine ou des praticiens en tous genres (naturopathes, exorcistes, medium, thérapeutes quantiques…) devient plus difficile. De même, les abus de faiblesse ou l’éventuel exercice illégal de médecine sont moins facilement visibles et détectables. On observe que les « adeptes-abonnés », potentiellement victimes, constituent des communautés sans lien physique avec le gourou qu’ils défendent pourtant corps et âme lors de « raids numériques ». Leur endoctrinement est aggravé par la logique algorithmique qui les enferme dans des bulles de désinformation. Hadrien Clouet interroge alors le ministre « sur les moyens prévus pour lutter contre ces nouvelles formes de dérives sectaires sur internet, tant de manière préventive que répressive » et soulève plusieurs questions : « La Miviludes disposera-t-elle d’une rallonge budgétaire permettant d’assurer une lutte permanente sur internet, en lien avec les autres ministères concernés et à combien s’élèvera-t-elle le cas échéant ? Le Gouvernement envisage-t-il la mise en place d’un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les « cyber-gourous » ? Comment compte-t-il agir pour faire cesser le remboursement par les mutuelles ou le financement par le compte CPF de « coaching de vie », « naturopathie », « réflexologie » ou autres pratiques dites « alternatives » ? Facilitera-t-il les possibilités de démonétisation contrainte de vidéos aux propos engageant une dérive sectaire ? ». Pour finir, le député demande s’il est prévu d’encadrer les termes rattachés à « thérapie » lorsqu’ils ne relèvent pas du domaine de la médecine.  

(Source : Question à Assemblée nationale N°1638)