Affaire Dosnon : verdict

Rappel des faits

Le 23 septembre 2011, le parquet avait requis la condamnation de l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), une association proche de l’Opus Dei pour « travail dissimulé » et « rétribution contraire à la dignité » dans plusieurs de ses écoles hôtelières.

L’unique plaignante du procès, Catherine Tissier, était entrée en 1985, à 14 ans, à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques. Pendant 13 ans, elle avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.

A l’issue de neuf ans d’enquête, la directrice de l’école hôtelière, Claire de S., et Agnès Duhail, secrétaire au château de Couvrelles, deux établissements de l’Aisne qui dépendent de l’ACUT, étaient poursuivies pour « rétribution contraire à la dignité ». L’ACUT qui ne reconnaissait qu’un lien spirituel avec l’Opus Dei était poursuivie en tant que personne morale. L’audience avait permis d’entendre de nombreux témoignages de victimes qui allaient dans le sens de ce que racontait Catherine Tissier. Cependant, des interrogations subsistent… Pour quelle raison, notamment, la présidente du tribunal, Marie-Christine Plantin, n’a-t-elle pas cessé de mettre en cause le témoignage de Catherine Tissier « la traitant parfois comme une prévenue » ?

Quant à la procureure, Flavie Le Sueur, elle avait requis 30.000 euros d’amende contre l’ACUT et 6.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis à l’encontre des deux prévenues.
 

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Belgique / La société Herbalife condamnée

Le 23 novembre 2011, le tribunal de commerce de Bruxelles a donné raison à l’organisation de défense des consommateurs, Test-Achats, qui estimait que le système de vente d’Herbalife était « illégal ». Après sept années de combat juridique, la société américaine a été condamnée à cesser cette pratique sous peine d’une astreinte de 5.000 euros par violation constatée, avec un maximum de 250.000 euros.
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Un pseudo-thérapeute condamné

Du 10 au 13 avril 2002, Benoît Yang Ting, 77 ans, était jugé avec son épouse au tribunal correctionnel de Paris. Deux anciens patients, qui s’étaient portés partie civile, les accusaient de les avoir mentalement manipulés en employant la méthode des « faux souvenirs induits » et de leur avoir soutiré des milliers d’euros.
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