Suisse : Le Mouvement Raëlien vient de perdre son procès contre le journal « La Liberté »

En avril 2005, le quotidien avait relaté l’organisation de rencontres dans un restaurant de Lausanne, rencontres «sur le thème de la féminité». Le journal avait mis en évidence les liens des deux organisatrices de ces rencontres avec le Mouvement Raëlien. Le journal avait aussi rappelé «l’engagement de la secte pour le clonage avec ses relents d’eugénisme» ainsi que la « soumission sexuelle » des disciples femmes. Le Mouvement Raëlien et les deux organisatrices avaient déposé plainte.
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Une peine réduite pour les accusés

Le procès en première instance en juin 2009 « avait fait grand bruit ». Quatre personnes étaient alors mises en cause dans la mort d’un adolescent, Roger. Le 3 janvier 2005, son corps était retrouvé sans vie dans l’église de la paroisse Saint-Gabriel, l’une des trois églises du Christianisme Céleste en Guyane. Il portait des hématomes et des traces de liens aux poignets et aux chevilles.
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Foix : le procès de Robert Lé Dinh dit Tang

Placé sous contrôle judiciaire depuis septembre 2009, après deux ans d’emprisonnement, Robert Lé Dinh, dit Tang, comparaissait libre devant les assises de l’Ariège, à Foix, du 10 au 18 septembre 2010, accusé par cinq femmes, dont deux mineures à l’époque des faits, de viols, agressions sexuelles et abus de faiblesse perpétrés au sein d’une « communauté » pseudo-religieuse qu’il avait fondée.
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Un gourou français interpellé en Espagne

Le 24 mars 2011, Gabriel L., 70 ans, et sa compagne ont été interpellés à Jaca, en Espagne par les hommes de la Guardia Civil accompagnés de policiers de l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) et du SRPJ de Pau. Ils débarquaient d’un vol en provenance du Costa Rica. A la demande des autorités françaises, ils ont été extradés le 11 avril 2011 puis écroués à Nantes.

Gabriel L. a été mis en examen pour viols, agressions sexuelles et corruption sur mineure de 15 ans, abus de faiblesse et escroquerie. Sa compagne a été mise en examen pour viols et agressions sexuelles.
Les « initiations » de « l’Université de la Relation » étaient dispensées en France dans une maison de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), à Jaca en Espagne, dans un gîte d’une palmeraie de Taroudant au Maroc ou bien encore au Costa Rica, dans une propriété, la Finca Huetares.

Six plaintes ont été déposées en France dans le Rhône, à Nantes, en Vendée, en Loire-Atlantique, dans le Gers… L’une de ces plaintes a été déposée par le grand-père d’une jeune nantaise de 14 ans revenue de Jaca en Espagne où elle était partie avec sa mère. Une autre plainte a été déposée par une femme de 28 ans en décembre 2010.
J., un autre plaignant originaire de Vendée, raconte que, début janvier 2011, son ex-compagne voulait emmener leur fils au Costa Rica sur les injonctions de Gabriel L. pour couper des « mémoires antérieures à la grossesse ». Son ex-compagne ne mangeait plus de viande et elle ne donnait plus de lait à leur enfant. Le père a pu finalement obtenir d’un juge aux affaires familiales une ordonnance d’interdiction de sortie du territoire.

Depuis qu’il avait été « repéré » en 1995, Gabriel L. « n’avait jamais cessé de faire naître des soupçons d’abus sexuels ». Une première enquête, ouverte après les plaintes pour viol déposées par une religieuse, aboutit à un non-lieu en 2004.

Depuis, plusieurs témoignages « éclairent » sur la personnalité et les pratiques de Gabriel L., axées sur la sexualité. Une femme de 46 ans, Danielle S. venue chercher de l’aide chez celui « qui se disait psychologue » raconte ainsi qu’il voulait voir ses deux filles de 13 et 15 ans pour « faire des analyses d’enfant » et qu’elles devaient être nues pour qu’il puisse contrôler leur « équilibre énergétique »… Ce qu’avaient refusé les deux jeunes filles.

A l’Université de la Relation, les conférences sur la santé ou sur « la sexualité » amenaient de nouveaux adeptes et « surtout de nouvelles femmes », qui, lorsqu’elles allaient au bout de la formation, devenaient « des femmes pionniers » ou selon certains observateurs, « des rabatteuses »…

Le travail commun des différentes instances : police française, Garde civile espagnole, MIVILUDES, ADFI Nantes, Réseau Parental Europe aura permis l’arrestation de Gabriel L. qui, jusqu’à présent, avait toujours réussi à échapper à des poursuites judiciaires…

Source : France Soir, Jérôme Sage, 19.04.2011 & 20.04.2011 & & AFP, 18.04.2011 & Ouest-France, Agnès Clermont, 20.04.2011

 

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Condamnation confirmée par la Cour d’Appel

Le 2 février 2012, les deux principales structures françaises de la Scientologie ont été condamnées à une amende de 600.000 euros pour « escroquerie en bande organisée » par la cour d’appel de Paris.

Ce jugement confirme la première instance du 27 octobre 2009. Ainsi les amendes infligées au Celebrity Centre et à la librairie Scientologie Espace Liberté (SEL) respectivement de 400.000 et 200.000 euros, sont identiques à celles prononcées lors du premier procès.

En outre, cinq scientologues auxquels la justice reproche d’avoir profité de la vulnérabilité d’anciens adeptes pour leur soutirer de fortes sommes d’argent ont également été condamnés. Leurs peines vont de 10.000 euros d’amende à deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende.

L’arrêt devra être publié dans cinq grands quotidiens

Pour Me Olivier Morice, avocat de l’UNADFI dont la constitution de partie civile a été jugée irrecevable par le tribunal, il s’agit « d’une décision historique » car « c’est la première fois en France que la Scientologie est condamnée en tant que personne morale pour escroquerie en bande organisée ».
_ En effet, pour la première fois, « la justice française écrit dans un arrêt que les activités scientologues sont en elles-mêmes une entreprise d’escroquerie ».
_ Il ajoute que ce jugement était attendu « par de nombreux pays qui luttent contre les dérives sectaires », citant l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Australie et les Etats-Unis.

A l’extérieur de la salle, trois personnes se présentant comme des membres des Anonymous ont salué cette décision. « La France est le berceau de la laïcité. C’est une décision historique » s’est félicité l’un d’entre eux.

De leur côté, plusieurs dizaines de scientologues manifestaient devant le palais de justice de Paris pour protester contre les condamnations, brandissant des pancartes proclamant « j’ai droit à ma religion », « Non à un procès en hérésie » et « Non à une justice sous influence ».

La Scientologie a annoncé qu’elle se pourvoyait « immédiatement » en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel. L’un de ses avocats, Me Michel de Guillenchmidt, a assuré que, si l’organisation française n’obtenait pas gain de cause en cassation, elle était prête à aller devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

 

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Allemagne / Echapper au cauchemar chilien

Werner Schmidtke et environ 150 autres victimes de la secte Colonia Dignidad, soutenus par une association allemande des Droits de l’homme, demandent qu’une procédure judiciaire soit entamée contre Hartmut Hopp pour complicité d’abus sexuel sur 25 enfants. Ces actes ont été commis entre 1993 et 1997. Werner Schmidtlke faisait partie des enfants abusés.
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