Organisée en collaboration avec l’association belge Aviso (Aide aux Victimes de sectes), la conférence annuelle de la Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme (Fecris) s’est tenue à Bruxelles, le 19 mai 2017, sur le thème « Dérives sectaires et processus de radicalisation, une question à débattre ».
Psychologie
Les charlatans de la psychologie
Au Canada, l’Ordre des psychologues met en garde contre les charlatans qui s’improvisent psychothérapeutes. Depuis 2012, une loi1 encadre certaines pratiques notamment l’évaluation des troubles mentaux et des troubles neuropsychologiques et la psychothérapie.
Qu’est-ce qui pousse des adeptes à suivre leur leader ?
Le siège de Waco1, en 1993, ayant entraîné la mort de l’ensemble des adeptes (Davidiens) guidés par leur chef David Koresh, est l’une des manifestations les plus dramatiques et les plus criminelles de l’histoire des mouvements sectaires. Ce drame illustre ce qui peut se produire lorsqu’une personnalité charismatique dangereuse prend le contrôle d’un groupe et le convertit à une idéologie extrême.
Les adeptes de sectes meurtrières sont-ils fous ?
L’adhésion à une secte violente doit-elle être considérée comme inhérente à un dysfonctionnement neurochimique ? Cette question est au centre d’une étude intitulée « Membres d’une secte meurtrière et plaidoyer de la folie : exploration de la frontière entre croyance et délire », publiée dans le Journal de l’Académie américaine de la psychiatrie et du droit.
La dissonance cognitive
Selon Romy Sauvayre l’abandon d’une croyance d’ordre existentiel (comme croire en la vie après la mort) est difficile : démenti factuel ou preuves scientifiques ne suffisent pas. La théorie de la dissonance cognitive éclaire cette persistance des croyances là où on attendrait plutôt sa fin…