Vie communautaire et thérapie psychospirituelle

Avec son mari et ses deux enfants, Myriam a appartenu à la communauté des Béatitudes durant trois ans. Ce mouvement attire de nouveaux adeptes en proposant une thérapie psychospirituelle. Myriam, infirmière en psychiatrie à été séduite par cette proposition jusqu’à ce qu’elle réalise à quel point cette pratique l’a isolée de sa famille.

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Un guérisseur arrêté pour meurtre

Wang Lin, guérisseur auto-proclamé et maître de qi gong, accusé d’enlèvement et d’homicide, a été arrêté par la police. Il est soupçonné du meurtre de l’un de ses adeptes, Zou Yong, riche homme d’affaire qui lui aurait offert pas moins de 739.000 euros, plusieurs voitures de sport et 20 kilos d’or pour bénéficier de ses enseignements.

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Euphonie gestuelle de Samadeva

Les ADFI reçoivent des demandes d’information sur les centres « d’Euphonie Gestuelle du Samadeva », venant de personnes, soit étonnées par le contenu réel des stages qu’elles effectuent pour devenir instructeurs, soit tout simplement par précaution élémentaire dès lors qu’il y est question de techniques de développement personnel et de thérapies New Age.

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Madagascar / Le gourou violeur restera en prison

La justice malgache a placé en détention préventive un « gourou » accusé de viol de deux mineures et d’ une jeune femme de dix-neuf ans.
Originaire de Madagascar, il agissait au Nord de l’île de la Réunion, à Saint-André, où il officiait lors de cérémonies traditionnelles créoles, « rituels de délivrance et de salut, dédié aux esprits ». Il considérait ses victimes comme des disciples auxquelles il dévoilait ses prétendus pouvoirs surnaturels pour assoir son autorité et abuser d’elles.

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Stage de « saine sexualité »

Clarence Edgard-Rosa (journaliste) et Morpheen (illustratrice pour Causette) ont testé pour nous le séminaire de « restauration et de formation » organisé par Torrents de Vie à Lux (Saône-et-Loire). Clarence devient Clara, « bisexuelle rejetée par une partie de sa famille » et Morpheen devient Elsa, « lesbienne tiraillée entre sa foi et sa sexualité ».
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Superstitions

Selon un sondage TNS Sofres, 49% des françaises (34% pour les hommes) déclarent être superstitieuses. Réalisée par le ministère de la Recherche, une autre enquête montre que la moitié des français croit à la transmission de pensée et un quart aux envoûtements ou à la sorcellerie.
 

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Une sœur contre les pseudo-thérapies religieuses

Pour la sœur Ancilla, théologienne experte en pratistique (étude des pères de l’église), professeur à l’université dominicaine en ligne Domuni, entendre que « Dieu a changé » que désormais l’Esprit Saint accorde des guérisons via des techniques « psy » n’est pas concevable : « Ca voudrait dire que j’ai consacré 47 ans de ma vie à prier pour des prunes. Pour m’entendre dire qu’on guérit – à la demande – grâce à des pseudo-thérapies, par l’opération du Saint Esprit. En sautant les étapes de la vie spirituelle ? »
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Les stages Agapèthérapie au Puy-en-Velay

Depuis dix ans, plus de 7.000 personnes ont suivi des stages d’Agapèthérapie mis en place par Bernard Dubois, membre de la Communauté des Béatitudes depuis 1987, ancien médecin-pédiatre âgé de 58 ans dans le cadre de l’association Anne-Peguy Agapè.

En 2011, ce sont plus de 1.500 personnes qui ont suivi ces stages dans les bâtiments du Grand séminaire au Puy en Velay (43). Le succès est donc considérable. Bernard Dubois lui-même explique que l’Agapè ou Agapèthérapie « est une retraite dont le but principal est de goûter et de rencontrer l’amour de Dieu ». Il affirme ne pas être thérapeute mais se trouver « dans une démarche spirituelle ».

Depuis des années, Bernard Dubois fait pourtant l’objet de vives critiques et les témoignages d’anciens stagiaires se multiplient. Il est question d’emprise mentale, de déstructuration psychologique et de rupture familiale. Les victimes lui reprochent de mélanger psychologie et spirituel, et de leur « faire revisiter » leur prime enfance pour y rechercher de supposés] traumatismes causés par leurs proches ou leurs… ancêtres.

Ainsi un homme a récupéré son épouse déjà fragile « en lambeaux » après qu’elle ait suivi plusieurs sessions Agapè au Puy-en-Velay. Il raconte qu’elle a commencé à poser des questions à sa famille pour savoir « si elle n’avait pas eu un ancêtre qui aurait connu une mort bizarre » et « pourquoi sa mère ne lui avait pas dit qu’elle avait eu un jumeau mort dans l’utérus » ! Cette session Agapè l’a écartée des psychanalystes compétents qu’elle aurait dû consulter. Le mari réfléchit actuellement à une plainte « pour exercice illégal de la médecine » et il est très « remonté » contre l’Eglise car son épouse « ne serait jamais allée suivre ce genre de déviance et de délire si cela ne s’était pas fait sous couvert de l’Eglise ». Car chaque session Agapè est annoncée depuis des années sur le site internet du diocèse du Puy « sous la bienveillance et l’autorité de monseigneur Henri Brincard »…

Face aux souffrances des proches qui font les frais des sessions Agapè, un groupe de réflexion « Spirituel et Psychologie » a été mis sur pied par la conférence des évêques de France. Un rapport confidentiel en est sorti. Le journal « L’Eveil de la Haute-Loire » qui a pu le consulter n’a pu que constater que l’analyse des stages y est « accablante ». Figure également dans ce rapport l’analyse d’un psychiatre des hôpitaux qui alerte sur la dangerosité potentielle de ce genre de stages.

Interrogé par le journal, « L’Eveil de la Haute-Loire », le président de la Miviludes, Georges Fenech, est « étonné et surpris » que Bernard Dubois organise des stages employant des « méthodes non validées ». La Miviludes va donc saisir les autorités préfectorales de Haute-Loire, l’Agence régionale de santé, le conseil de l’ordre départemental des médecins et écrire à l’évêque Henri Brincard. De son côté, le Centre contre les manipulations mentales (CCMM) recense des témoignages sur les stages conduits par Bernard Dubois depuis des années.

Enfin, une victime, Myriam Michelena, qui a passé plusieurs années dans une communauté des Béatitudes où Bernard Dubois était le « berger » (le responsable) explique qu’elle a « perdu la régulation de ses émotions ». En 2005, après être sortie de cette communauté avec son mari et ses enfants, elle avait voulu porter plainte contre Bernard Dubois pour abus de faiblesse. Sauf que les faits étaient trop anciens et la justice les a déclarés prescrits.Le livre « Les Marchands d’âmes », écrit par Pascal Michelena, est paru aux Editions Golias en 2007.]] Brisée, elle vient de passer un mois à l’hôpital après une deuxième tentative de suicide.

Voir sur le site de Psychothérapie Vigilance :
 

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