En cancérologie, un jeune patient sur deux suit un traitement non conventionnel en parallèle, révèle une étude publiée en 2003 dans le Journal of Pediatric Hematology/Oncology.
Lire la suite
Psychothérapie
L’ayahuasca : une plante à risque
Mediapart consacre un article à l’Ayahuasca, décoction à base d’une liane amazonienne « qui tue chaque année plusieurs touristes en mal de sensations ».
Lire la suite
Editorial
Le 10 avril dernier, la commission sénatoriale rendait son rapport « Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger », dont Bulles rend compte en deux parties, dans ce numéro et le suivant.
S’appuyant sur les auditions d’un large panel de personnes et une documentation fournie, ce travail très intéressant permet, entre autre, de se faire une idée de la multiplicité et de la variété des propositions de soin présentes aujourd’hui dans notre société. Parmi celles-ci figurent un grand nombre de « pratiques non conventionnelles » qui diffèrent fondamentalement de la médecine conventionnelle par leurs conceptions de la maladie. La commission a fait le constat que la mise en pratique de ces conceptions peut parfois se traduire par des mauvais traitements ; elle peut aussi être à l’origine de l’emprise du « thérapeute » sur son « client ».
Dans les mouvements sectaires, un certain nombre de croyances sous-tendent les diverses théories relatives à la santé. Une adhésion inconditionnelle à de tels mouvements, ou à un gourou, peut apporter aux adeptes convaincus des réponses à leurs questions existentielles et la certitude que les comportements ou actions exigés sont, à long terme, bénéfiques pour soi et pour l’humanité. Elle peut cependant aussi les conduire à « subir des mauvais traitements dégradant leur état physique et mental », ou à être privés de soin. Quels que soient les éventuels doutes de l’adepte sous emprise, la soumission exigée ne lui permet plus de faire un choix personnel libre et raisonné.
La liberté de croyance est une liberté fondamentale, dont on sait aussi qu’elle peut servir d’argument à des abus de pouvoir, comme en témoignent les récits et informations recueillis par nos associations. Les conséquences de ces abus peuvent être lourdes, parfois dramatiques, pour les personnes dont ils « compromettent les chances de guérison, voire de survie ». Peut-on parler de libre choix thérapeutique lorsque un adepte est soumis à des pressions, au chantage affectif, au contrôle de sa vie privée ?
Editorial
De plus en plus de groupes sectaires, quelle que soit leur doctrine d’origine, ont des prétentions à guérir par des moyens autres que ceux proposés par la médecine scientifique. Les victimes sont celles de sectes caractérisées mais aussi de guérisseurs bien intentionnés, de médecins et de paramédicaux abusés notamment par le courant New Age, d’escrocs et de charlatans pas forcément sectaires, du moins pas encore, tout ce monde pratiquant des soins dits « alternatifs » ou « parallèles » qu’il s’agisse de maux de nature somatique ou psychologique. Il faut, en outre, noter que le discours de ces guérisseurs de tout poil revendique des traditions présentées comme ancestrales, traditionnelles, donc qui ont fait leur preuve. Ce discours souvent habillé d’un vocabulaire pseudo-scientifique, s’adresse en priorité aux souffrants de maladies graves que la médecine scientifique a encore du mal à guérir complètement, mais aussi à tous ceux qui voudraient tout simplement être mieux dans leur peau et obtenir plus de performances dans leur vie. Si vous n’obtenez pas le résultat promis, souvent à prix fort, ce n’est pas la compétence du « guérisseur » qui est en cause, c’est votre « manque de foi » …
On pourrait juger paradoxal qu’à une époque où la médecine au cours du vingtième siècle a réalisé de tels progrès et est parvenue à des résultats incontestables (même si certains aspects peuvent être remis en question), l’attrait de nos contemporains pour ces soins émanant de l’irrationnel, de l’ésotérisme, de la pensée magique soit grandissant.
Les causes de l’adhésion à ce discours et à ces pratiques sont multiples. Elles ont été bien étudiées dans l’ouvrage d’Anne Fournier et Michel Monroy « La dérive sectaire » (chp. 5), auquel nous renvoyons le lecteur de Bulles.
Le présent numéro a voulu rendre compte du lien existant entre emprise sectaire et soins inefficaces, voire dangereux.
L’UNADFI, profitant de la publication de ce numéro, émet le souhait que les pouvoirs publics en charge de la santé des citoyens, prennent conscience du danger que représentent les méthodes et pratiques ici dénoncées et qu’ils mettent en oeuvre une action pédagogique salutaire de mise en garde
Transfusion refusée : décès d’un témoin de Jéhovah
Un jeune Témoin de Jéhovah est décédé après avoir refusé une transfusion sanguine. Son frère aîné a lancé une pétition sur le web dans le but de rendre illégal les refus de traitement pour des raisons religieuses.
Que sait-on de ? L’AYAHUASCA
Avec l’iboga, l’ayahuasca est utilisée dans le cadre de stages néo chamaniques.
Lire la suite
Entre abandons scolaires et absence de soins
Le Burundi a recensé de nombreux abandons scolaires justifiés par une croyance selon laquelle « poursuivre ses études ne sert à rien puisque Jésus Christ, le Sauveur et prophète des chrétiens, doit revenir sur terre ».
Lire la suite
Les personnes âgées victimes de maltraitance financière
Les auteurs d’un rapport rendu public sur la maltraitance financière à l’égard des personnes âgées, tirent la sonnette d’alarme. La personne âgée, fréquemment isolée, « est la victime idéale » et le plus souvent silencieuse.
Lire la suite
L’Agapè et Les Béatitudes : quels liens ?
Comment l’Agapè du Puy en Velay s’enracine-t-elle dans la communauté des Béatitudes ? Le collectif CCMM (Centre contre les Manipulations Mentales) s’interroge sur les liens existants.
Lire la suite
Le psychiatre faisait du « racolage »
En proie à de terribles angoisses, Sébastien, alors âgé de 33 ans, avait consulté un psychiatre. Ce dernier l’avait alors dirigé vers une thérapeute spécialisée en Gestalt (psychothérapie qui vise à la résolution des troubles émotionnels et comportementaux).
Lire la suite