Témoignage de Franco da Prato lors de la conférence de la FECRIS « Sectes et Etat de Droit », à Copenhague le 30 mai 2013. Franco Da Prato a été membre de la communauté Damanhur pendant plusieurs années ; il l’a quittée en 2011.
Témoignage
Sortants de groupes sectaires : troublantes persistances de liens
« Malgré leur décision de rompre avec la secte, malgré leur conviction que le groupe auquel ils adhéraient naguère leur a été néfaste, les ex-adeptes sentent longtemps et intensément la force du lien.» 1
Mon enfance dans une communauté des douze Tribus
Témoignage
L’auteur de ce témoignage a passé treize années de son enfance et son adolescence dans une communauté australienne des Douze Tribus. Ses parents ont rejoint ce groupe lorsqu’il avait trois ans.
Une prêtresse vaudoue renvoyée en correctionnelle
Mélite J., 65 ans, prêtresse vaudoue, a été renvoyée devant le Tribunal correctionnel de Pontoise avec ses deux filles et son mari. Installée dans un pavillon de Marly-la-Ville, cette voyante et guérisseuse, surnommée « Maman » par ses fidèles, aurait tenu sous sa coupe, pendant des années, des dizaines de fidèles auxquels elle aurait soutiré d’importantes sommes d’argent. Elle est poursuivie pour abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse de personnes en état de sujétion psychologique ou physique.
Une organisation qui détruit des vies
Une jeune fille a révélé devant ses camarades de lycée les violences psychologiques et émotionnelles qu’elle a subies au sein de sa « grande famille » des Témoins de Jéhovah.
Une enfance au sein des Enfants de Dieu
Deux soeurs jumelles, Flor et Tamar Edwards, ont vécu les quatorze premières années de leur existence dans une communauté de la secte apocalyptique, les Enfants de Dieu, à Huntington Beach, en Californie. Porté par le mouvement hippie, ce mouvement est né dans les années 1960. Ses adeptes prônaient « l’amour libre » et vivaient en nomades, coupés de la société « ordinaire » parce qu’ils pensaient être les élus de Dieu.
Deux ans avec la Soka Gakkai
La Soka Gakkai (Bulles n°68) est une organisation d’origine japonaise se présentant comme bouddhiste mais non reconnue par l’Union Bouddhiste Française. Ce mouvement se propose d’assurer, par la diffusion du bouddhisme et l’amélioration des adeptes, le bonheur et une paix durables pour l’humanité. Le « Maître », Daisaku Ikéda, est l’objet d’une intense vénération, il règne sur un puissant empire financier.
Une sortie de secte réussie
La Rédaction de Bulles a fait une synthèse des questions posées par les lecteurs à propos des articles « Sortie de secte réussie », parus dans les n° 99-100-101, et a interrogé l’auteur de ce témoignage, D.
Rappelons rapidement qu’il s’agissait du témoignage d’un père dont la fille, alors âgée de 18 ans, venait de terminer une année scolaire à l’étranger (Scandinavie) et bénéficiait d’un billet Inter Rail pour voyager jusqu’au Cap Nord avant de rentrer en France. A la suite de trois contacts successifs avec des « étudiants » placés opportunément sur son trajet, elle a modifié ce dernier pour rentrer dans Linbu, une communauté de la mouvance Gurdjieff-Ouspensky qu’elle a pris pour une école de philosophie et d’artisanat. Son intention était d’y vivre à peu de frais une expérience intéressante de 2 ou 3 jours. Par chance, elle a envoyé une carte postale à sa grand-mère pour donner un numéro de téléphone. 4 jours plus tard, son oncle découvrait une adepte épuisée physiquement et mentalement. Il a su la convaincre de ressortir du Centre, mais elle était toujours une adepte.
Bulles : Est-il vraiment possible qu’une personne se transforme en adepte en 3 ou 4 jours ?
D : Certainement. Les personnes ici présentes de l’UNADFI se souviennent toutes de durées similaires, et de temps même encore plus courts.(…)
Un week-end de « guérison »
Une jeune femme de 36 ans fait le récit d’une « consultation de psychothérapie systémique » qu’elle a suivie en 2007 auprès d’un thérapeute, proche du fondateur des Béatitudes qui l’a formé à la relation d’aide.
Trente ans dans un groupe apocalytique
Irène a été adepte d’un groupe apocalyptique basé non loin du désormais célèbre pic de Bugarach . Enfermée durant 30 ans dans une prison mentale, elle estime que le moins qu’elle puisse faire, c’est de témoigner pour que d’autres ne tombent pas dans un tel enfer.