Le bien-être à tout prix ?

La journaliste Kate Spicer s’intéresse de longue date au développement personnel, participant elle-même à des festivals ou des retraites bien-être. La série Nine Perfect Strangers ayant pour cadre une retraite bien-être qui tourne mal n’est pas une simple fiction pour elle et lui a rappelé plusieurs expériences qu’elle a elle-même vécues.

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Parler à un proche complotiste

Ce témoignage est celui d’une femme américaine qui ne sait plus comment aborder son frère devenu l’archétype du complotiste moderne : antivax notoire, imprégné de diverses théories conspirationnistes plus loufoques les unes que les autres, et dont le nombre de followers sur les réseaux atteint maintenant 12 500.

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Un documentaire éclairant

Diffusé sur France 3 le 17 janvier 2022, le documentaire « Secte du temple solaire : Vercors, l’onde de choc » revient sur le suicide collectif ayant eu lieu dans le Vercors en décembre 1995 dans lequel 13 adultes et 3 enfants ont trouvé la mort. Tous étaient membres de l’Ordre du Temple Solaire.

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Un émouvant adieu

Ils avaient entre 6 et 14 ans lorsque leur père, ébloui par les promesses de la Scientologie, a fini par quitter le domicile familial, laissant leur mère élever seule quatre enfants. Pendant 30 ans, d’année en année, leur père a gravi tous les échelons, s’endettant toujours plus, jusqu’à parvenir aux plus hauts grades de l’organisation. Une dernière cure de purification a eu raison d’une santé déjà fragile et il est décédé aux Etats-Unis, au siège de la Scientologie. Après bien des difficultés, les enfants ont pu faire rapatrier ses cendres et se réunir pour une cérémonie à sa mémoire. Ils ont accepté de partager avec les lecteurs de BulleS ce témoignage de vies bouleversées par l’emprise de la Scientologie sur leur père.

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Témoignage d’une ancienne adepte du groupe Amour et Miséricorde

Dans un podcast mis en ligne sur le site du journal Les Dernières nouvelles d’Alsace, Isabelle, une ancienne adepte du groupe Amour et miséricorde, raconte son parcours depuis son entrée, en 1999, jusqu’à sa sortie 13 ans plus tard. Elle a témoigné contre Eliane Deschamps, la fondatrice du groupe, lors du procès1 qui s’est ouvert le 22 novembre 2021 devant le tribunal correctionnel de Dijon.

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« Amour et Miséricorde » : la parole des témoins

Le groupe de prière fondé par la « voyante », Eliane Deschamps, jugée pour abus de faiblesse, est décrit dès 2002 par plusieurs témoins et proches de ses adeptes comme un collectif qui joue sur la manipulation mentale de ses fidèles.

Une des parties civiles au procès, Marie-France, explique avoir dès cette époque perdue tout contact avec son fils. Il lui avait annoncé qu’il avait « envie de changer d’air […] pour se rapprocher du groupe Amour et Miséricorde ». « Il est devenu très distant, le dialogue était impossible ». à
45 ans, il est resté membre et adepte de la communauté et a coupé les relations avec sa mère.

Magalie Breux, une des filles de la « voyante », a quitté le groupe au bout de dix ans. Elle raconte les visions de sa mère, ses « apparitions » de la vierge, les pèlerinages et les défilés des fidèles dans la maison familiale. Elle décrit les brimades, les humiliations et l’emprise que sa mère a exercée sur elle. « On n’avait pas de vie sociale en dehors de la communauté ». Ce qu’elle décrit semble être un processus avéré d’emprise, de rupture, mais aussi de pression financière. « Jésus prend possession de son corps et lui dit que les adeptes doivent se détacher de leurs biens les plus chers ». Les adeptes devaient en effet donner leurs bijoux ou des tableaux et versaient une pension de 300 à 350 euros par mois, parfois même déposaient régulièrement des sommes allant jusqu’à 5 000 euros.

« J’ai eu une vie d’esclave pendant dix ans : je faisais le ménage tous les jours à fond, je faisais la cuisine, j’obéissais, j’étais en soumission totale, sous emprise », témoigne à la barre Brigitte Delecourt, autre adepte pendant dix ans.

A l’inverse de ces témoignages, certains membres actuels de la secte sont venus au procès pour tenter de convaincre de leur « liberté », assurant qu’ils ne se considéraient ni sous emprise ni sous influence.

Un des avocats des parties civiles fustigent ces témoignages « positifs », qui relèvent selon lui d’une « entreprise cosmétique » visant à masquer l’emprise.

« Eliane dirigeait tout », dit Gwenola Boucher-Doigneau, ex-adepte, qui a quitté la secte à 25 ans. « Je la divinisais, j’aurais tout fait pour elle. Je me serais jetée d’une falaise si elle me l’avait demandé ». Elle raconte que la gourelle lui avait, entre autres, interdit de demander une péridurale lors d’un accouchement. Elle l’avait également forcée à rédiger une lettre à son père pour lui faire savoir « qu’il n’était plus son père ».

La sœur de Gwenola, Isabelle, et sa mère Brigitte avaient rejoint le groupe. « On était tous collés à Eliane comme la bernique à son rocher », dit cette dernière. Pierre, son mari et père de Gwenola, qui a tout fait pour faire sortir sa famille du groupe, analyse comment l’emprise a pu s’opérer. « Tout s’est fait progressivement, par la séduction ».

« C’est une véritable fabrique de l’état de faiblesse », explique une psychologue spécialiste du fait sectaire citée à la barre lors du procès. « L’individu passe de sujet à objet à travers la coupure avec son réseau d’appartenance ».   (Sources : Le Figaro, 23.11.2021 & France Bleu Bourgogne, 22.11.2021 & Le Parisien, 22.11.2021 & elle.fr, 23.11.2021 & TV5Monde, 22.11.2021)

Dérives sectaires : Ces nouveaux mouvements qui surfent sur la pandémie,

Marie Drilhon, présidente de l’Association de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes (ADFI) Yvelines, membre du bureau de l’UNADFI, a été l’invitée de l’émission 7 milliards de voisins sur RFI.

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Joao de Deus, medium et gourou condamné pour crimes sexuels

Un documentaire en six épisodes, « Gourou, au nom de Dieu », diffusé en octobre 2021 sur Canal+Docs et MyCanal, a suivi l’ascension et la chute du medium et guérisseur Joao de Deus.

Suite à une série d’enquêtes, Joao de Deus a été condamné en 2018 puis en 2020 à plus de 60 ans de prison pour viols, inceste, pédophilie et détention illégale d’armes à feu.

Le documentaire donne la parole à des témoins qui dénoncent une série d’abus sexuels et de crimes qui se seraient déroulés sur une quarantaine d’années. Imposant une loi du silence à ses victimes, Joao de Deus étendait ses activités du Brésil aux Etats-Unis, agissant en toute impunité grâce à un large réseau de protection.

Incarcéré en avril 2020, il a depuis été placé en résidence surveillée en raison de la pandémie de Covid-19.   (Source : Télé-loisirs, 31.10.2021)