Une foule rassemblée devant l’église mormone d’American Fork (Utah) est venue soutenir Jeremy Runnells. À l’intérieur se déroulait le conseil de discipline du jeune homme. Il lui était reproché d’avoir rédigé et publié une longue lettre relevant les incohérences des pratiques mormones. En réponse à sa lettre, Jeremy Runnells a reçu trois ans plus tard, une convocation à un conseil de discipline.
Etats-Unis
Endogamie et consanguinité
Dans l’enclave de Short Creek (Arizona/Utah)1 où est installée depuis des décennies l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (dissidence mormone), il y a un cimetière réservé aux bébés. Le taux de mortalité enfantine y est anormalement élevé. Des années d’unions consanguines ont généré au mieux des enfants nés avec de graves malformations congénitales car la plupart meurent à l’aube de leur vie. Cette communauté est un mouvement polygame qui encourage ses membres à se marier entre eux afin de préserver sa lignée.
Les mouvements millénaristes
L’eschatologie est au centre de nombreux mouvements. Les plus attachés à cette croyance sont les Adventistes du septième jour et les Témoins de Jéhovah.
Comme dans une secte
Stephanie Wittschier croyait aux Illuminati et aux chemtrails1. Elle y croyait tant qu’elle a essayé de convertir des personnes à ses croyances via internet. Puis le doute s’est installé. Elle a ouvert une page Facebook et un compte Twitter sur lesquels elle tente aujourd’hui de mettre en garde contre les théories du complot. Elle n’imaginait pas qu’elle subirait les foudres de ceux qui les font vivre, comparant leurs pratiques à celles d’un mouvement sectaire.
Qu’est-ce qui pousse des adeptes à suivre leur leader ?
Le siège de Waco1, en 1993, ayant entraîné la mort de l’ensemble des adeptes (Davidiens) guidés par leur chef David Koresh, est l’une des manifestations les plus dramatiques et les plus criminelles de l’histoire des mouvements sectaires. Ce drame illustre ce qui peut se produire lorsqu’une personnalité charismatique dangereuse prend le contrôle d’un groupe et le convertit à une idéologie extrême.
Que sait-on de …? Des Davidiens (Branch Davidians)
1. Origines du groupe
Le groupe a été fondé en 1935 par Victor Houteff, un ancien adventiste. Bâtissant sa doctrine sur l’idée de l’imminence de l’apocalypse, Il s’établit dans la ville de Waco (Texas), sur un campus aride baptisé « Mont Carmel ».. À sa mort, en 1955, sa femme lui succède. Elle annonce le début des « derniers jours de la création » pour le 22 avril 1959. Rien ne s’étant produit, elle dissout le groupe.Quelques adeptes restent sur place. À leur tête Benjamin Roden qui prétend être le successeur du roi David.
En 1984, Vernon Howel (qui se rebaptisera lui-même David Koresh[1] en 1990), est exclu des Adventistes du Septième Jour et rejoint les Branch Davidians. Il entre vite en conflit avec Benjamin Roden. Chassé, ce dernier fonde à proximité une autre communauté. Les deux groupes entrent dans une confrontation armée. Koresh et quelques adeptes seront inculpés pour tentative de meurtre, mais aucun ne sera condamné.
2. Fonctionnement du groupe
Temple du tantrisme….et de la prostitution
A Phoenix, Tracy Elise a été déclarée coupable de 22 chefs d’accusation dont contrôle illégal d’entreprise, blanchiment d’argent ou proxénétisme. Depuis 2011, elle dirigeait le Temple de la déesse, un établissement censé être dédié au néo-tantrisme et offrant des services de guérison spirituelle en échange de dons. Mais certains de ces services incluaient des « gratifications » sexuelles.
Une nouvelle megachurch dans le viseur de la justice américaine
La justice américaine a ouvert une enquête sur les activités économique de la Mars Hill Church de Seattle. Son pasteur, Mark Driscoll, devra s’expliquer sur la destination des millions de dollars de dîmes perçus au nom de l’église. Cette investigation fait suite aux plaintes d’anciens membres et doit déterminer si l’organisation peut être considérée comme un « syndicat du crime organisé » dont les fidèles ont été les principales victimes.
Entreprise sous influence ?
Phil Jones, ancien scientologue, a décidé de lancer une campagne visant à attirer l’attention sur la politique de la Scientologie qui exige que ses membres soient coupés de tous les anciens membres ayant été déclarés « personnes suppressives ». Après avoir signé un contrat de trois mois avec la succursale de Los Angeles de l’entreprise d’affichage Outfront, l’ex-scientologue Phil Jones a appris que le siège new-yorkais de l’entreprise avait annulé le contrat sans motif valable.
Le récit « impitoyable » de Ron Miscavige
Ron Miscavige, père du leader contemporain de la Scientologie David Miscavige, va prochainement publier ses mémoires1 dans lesquelles il retrace sa vie au sein de l’organisation et dresse, sans concession, un portrait de son fils.