Comment la Scientologie traite la critique extérieure

Depuis plus de 20 ans, l’avocat américain Graham E. Berry lutte contre le comportement illégal de la Scientologie et dénonce le fait que cette dernière ait réussi en 1993, par des pressions inouïes auprès de l’Administration des Etats-Unis, à obtenir des avantages considérables. Lui ont été accordés d’une part l’annulation de sa dette fiscale de 500 M$, pour taxes impayées et condamnations en justice, d’autre part un statut de « religion exonérée de l’impôt fédéral », ce qu’aucune religion américaine traditionnelle ou nouvelle n’a jamais obtenu. Face à cette entreprise, qu’il qualifie de groupe international criminel, il rend hommage au courage et à l’intelligence du mouvement des Anonymous.
Lire la suite

La face cachée de la Scientologie : O.S.A., les espions de la Scientologie.

Dans un documentaire diffusé le 15 mai 2012 sur Arte, Markus Thoess et Franck NordhausenRéalisateur / caméraman : Markus Thoess – Auteur : Frank Nordhausen, Arte TV, 15 mai 2012, Allemagne 2012]] tentent de répondre à une question : pourquoi,[ la Scientologie, une communauté qui se dit religieuse a-t-elle besoin de disposer de sa propre agence de renseignements, l’Office of Special Affairs (OSA) ?
Lire la suite

« Going clear : Scientology, Hollywood & The prison of Belief » : un ouvrage très attendu

Après le livre du journaliste anglais, John Sweeney, un journaliste américain, Lawrence Wright, sort lui aussi un ouvrage « Going clear : Scientology, Hollywood & The prison of Belief ».

Le point de départ de l’enquête est le témoignage de Paul Harris, réalisateur et scénariste de renom, membre de la Scientologie pendant 34 ans. M. Wright a déjà raconté l’histoire de Paul Haggis dans le New Yorker. L’auteur se livre à une série de révélations.

Reste que la Scientologie demeure le sujet de prédilection pour le journalisme d’investigation. Le Los Angeles Times, Saint-Petersburg Times et d’autres publications comme Rolling Stones magazine ont fait paraître de longues séries d’articles sur l’organisation.

Par ailleurs, Lawrence Wright a recueilli le témoignage d’un ancien membre Marty Rathbun qui affirme que Tom Cruise avait des contacts dans le staff de Bill Clinton, de Tony Blair et de Georges W Bush, contacts qui veillent sur les intérêts de la Scientologie.

L’auteur explique qu’il a cherché à comprendre le processus de croyance en écrivant ce livre : « comment des gens apparemment rationnels peuvent-ils souscrire à un système de croyances que d’autres jugent incompréhensibles ? Pour lui, il s’agit surtout d’une histoire de vies tristes, de luttes de pouvoir, de conflits, de secrets… Il parle du célèbre pénitencier situé dans le désert à l’est de Los Angeles, surnommé « le trou » dans lequel des scientologues sont enfermés, parfois pendant des mois.

Lawrence Wright a rencontré des dizaines d’anciens membres. L’un d’eux lui raconte ainsi qu’à 11 ans, il travaillait de 8h du matin à 11h30 du soir, tous les jours à l’exception du samedi, son seul jour scolarisé.

Par peur des poursuites judiciaires, l’éditeur britannique Transworld a décidé de ne pas publier l’ouvrage de Lawrence Wright. Quant à l’éditeur canadien, Ramdom House, il a annoncé ne pas le distribuer bien qu’il ait déjà diffusé la totalité des ouvrages précédents de Lawrence Wright, y compris « La Tour Looming » un ouvrage consacré à Al-Qaïda et pour lequel Wright avait remporté le Prix Pulitzer.

Source : D’après traduction de« New Scientology exposé won’t be published in Canada, John Barber, The Globe and Mail, 10.01.2013 & “articles of faith”, Paul Elie, Wall Street Journal, 11.01.2013 & Actualite.com, Antoine Oury, 04.01.3013

À signaler
 

Lire la suite