Le processus de radicalisation : témoignages

Vulnérabilité

La radicalisation touche bien souvent des jeunes vulnérables, en perte de repères, en rupture avec leur environnement, en situation d’isolement.

« Je n’allais pas bien, j’étais mariée, j’avais un enfant, un travail, mais je ressentais un grand vide en moi. »
(Source : « Témoignage : Sophie, 33 ans, revenue de l’enfer de Daech », Elle, 10.01.2016)

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Radicalisation et emprise

Nous sommes devant une situation de violence et de choc culturel qui nous sidère, déchaine des affects et une incompréhension qui nous maintiennent dans une forme d’impuissance, une difficulté à répondre plus qu’une incapacité. Et ceci dans un contexte d’urgence et de répression où le rôle de chacun doit être respecté. En ce qui concerne la prévention, il y a besoin de temps pour élaborer de nouveaux outils face à une situation qui s’accélère et qui, semble-t-il, va perdurer. Il faut pouvoir expliquer et comprendre, sans stigmatiser ni dramatiser des comportements ou des adhésions à un système de valeurs qui nous est méconnu.
 

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« Isis The End ? »

Des étudiants du master journalisme de l’université Lyon II ont réalisé un serious game1 dans le but d’en apprendre davantage sur le phénomène de radicalisation. Ils l’ont appelé « Isis The End ? », jeu de mots composé de Isis, acronyme anglais pour l’Etat islamique, et de la prononciation anglaise du titre pouvant être traduit par « Est-ce la fin ? ».

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L’Eglise prend ses distances avec Notre-Dame mère de la Lumière

Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux et Lisieux, a décidé de ne pas continuer à donner son soutien à l’association Notre-Dame mère de la Lumière, basée à Caen. Une enquête canonique a alerté les autorités ecclésiales sur la pratique de prière de « guérison » organisées par le groupe.

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Le procès d’une pseudo-thérapeute

Le 20 février dernier a eu lieu devant la 1ere chambre correctionnelle de Paris, le procès d’une kinésithérapeute, Marie Catherine Phanekam, jugée pour abus de faiblesse. Elle s’improvisait thérapeute et « coach » auprès de personnes cherchant de l’aide dans un moment difficile de leur vie. Ce procès a mis en exergue l’utilisation d’une méthode d’emprise : les faux souvenirs induits1.

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