La cour d’Appel de Paris a rejeté la demande de report pour raisons de santé du procès de Benoît Yang Ting, un psychothérapeute poursuivi pour abus de faiblesse sur deux patients.
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France
Justice
Un magnétiseur-guérisseur exerçant près de Morteau dans le Doubs a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour viol et agressions sexuelles sur deux clientes.
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Condamné pour avoir fait croire à la guérison d’une petite fille
Le secret du miracle
Pour faire des miracles, il suffit de réunir un très grand nombre de personnes. C’est la conclusion que tire Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’Université Paris-Diderot, qui nous explique que les statistiques sont contre les miracles.
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Enquête à Dinan
Une sœur contre les pseudo-thérapies religieuses
Pour la sœur Ancilla, théologienne experte en pratistique (étude des pères de l’église), professeur à l’université dominicaine en ligne Domuni, entendre que « Dieu a changé » que désormais l’Esprit Saint accorde des guérisons via des techniques « psy » n’est pas concevable : « Ca voudrait dire que j’ai consacré 47 ans de ma vie à prier pour des prunes. Pour m’entendre dire qu’on guérit – à la demande – grâce à des pseudo-thérapies, par l’opération du Saint Esprit. En sautant les étapes de la vie spirituelle ? »
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Pétition contre pétition
Affaire Yang Ting : le procès en appel reporté
Les avocats de Benoît Yang Ting, psychothérapeute, ont demandé le report du procès de leur client qui devait comparaître le 03 avril 2014 devant la cour d’appel de Paris pour abus de faiblesse sur deux de ses patients.
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La Citadelle : récent rebondissement judiciaire
Aux anciens lecteurs de BULLES, le nom de « La Citadelle » rappellera une triste affaire de secte, qui s’est déroulée dans les années 1980-1990 dans divers lieux d’Ile de France et de Normandie, et pour finir au Vésinet, dans les Yvelines (pas moins de 16 numéros de notre bulletin en ont traité entre 1987 et 1995 !).
Le 5 décembre dernier, un arrêt de la Cour d’appel de Versailles confirmait un juge-ment de 1995 déclarant un des responsables de ce groupe coupable de « violences volontaires » sur mineurs de 15 ans et le condamnait à 18 mois de prison avec sur-sis et des dommages et intérêts envers les deux enfants, devenus majeurs, victimes de ces violences ainsi qu’envers l’UNADFI.
Outre le fait qu’il était important que les jeunes gens, enfants à l’époque des faits, voient reconnues les maltraitances dont ils avaient été victimes et condamné leur auteur, ce jugement rappelle opportunément que nul ne peut se prévaloir de sa foi ou de textes religieux, fussent-ils bibliques, pour exercer des violences sur des enfants. En effet, les exemples ne manquent pas aujourd’hui dans des groupes chrétiens de dérives que leurs auteurs justifient par la foi: nos associations se doi-vent de « souligner la particulière sévérité, la fréquence, la durée et surtout l’inten-tionnalité des agressions subies alors par les enfants » (cf. conclusions déposées par l’UNADFI reprises dans l’arrêt de la Cour d’appel).
Le prévenu, lui, se disant « ferme et strict » avec l’un des enfants, affirmait n’avoir ja-mais utilisé la ceinture (contrairement au récit de cet enfant) ; il restait persuadé qu’il était victime d’un complot. Par ailleurs, il a trouvé des appuis dans un certain nom-bre d’églises chrétiennes d’autres pays et en France auprès d’anciens membres de la Citadelle… comme ces parents qui ont vivement réprouvé que leurs enfants main-tiennent leur accusation.
Assemblée Nationale : question N°6296 de M. Raoult Éric
Ministère interrogé : Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales
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