Un religieux de la communauté de Saint-Jean de 41 ans, d’origine mexicaine, a été mis en examen et écroué à la prison de Varennes-le-Grand (Saône et Loire), le 28 mai 2011.
Lire la suite
France
Une femme sous influence
Depuis six mois en détention dans une maison d’arrêt bretonne, la compagne du gourou G. L., est toujours sous le coup d’une mise en examen qui pourrait, à l’issue de l’instruction du dossier, « la mener dans le box des accusés ».
Lire la suite
Pas de condamnation pour La Gazette de Côte d’Or
Le journal était poursuivi pour diffamation par le groupe de prières « Amour et Miséricorde » qui lui reprochait d’avoir employé des termes comme « gourelle » et « groupe à dérives sectaires »…
La plainte a été jugée irrecevable par la justice. Le groupe de prière qui avait comme avocat Me Gilbert Collard, devra payer les frais de défense de l’hebdomadaire.
La Scientologie condamnée pour escroquerie
L’arrêt en appel est tombé le 2 février 2012, confirmant le jugement rendu en première instance le 27 octobre 2009. La justice a ainsi confirmé les amendes respectives de 400.000 et 200.000 euros infligées aux deux structures parisiennes, le Celebrity Centre et la librairie Scientologie Espace Liberté (SEL).
Lire la suite
Les Anonymous se montrent mais à visage couvert
Circulaire du ministère de l’Education nationale
Pour la prévention et la lutte contre les dérives sectaires, la circulaire n°2012-051 du 22 mars 2012 a été adressée aux rectrices et recteurs d’académie.
Lire la suite
Un père se bat pour récupérer la garde de ses enfants
Praticien hospitalier, il se bat depuis 10 ans pour pouvoir transférer chez lui la résidence de ses deux enfants âgés de 13 et 15 ans.
Lire la suite
Sous l’emprise d’une inconnue
En quelques mois, Valérie et son frère ont vu leur père de 74 ans, André, se métamorphoser, se détournant d’eux pour suivre « les préceptes » d’une inconnue, adepte d’un mouvement apocalyptique.
Lire la suite
Journée mondiale de la physiothérapie
Le 8 septembre 2012, dans la cadre de la Journée internationale de la physiothérapie, l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes a organisé un colloque au Palais du Luxembourg à Paris sur le thème « Qualité des soins, sécurité des patients ».
Lire la suite
La Contre-Réforme Catholique ou Communion Phalangiste
Historique
Né le 3 avril 1924 à Toulon, Georges de Nantes, après s’être engagé en 1942 dans les Chantiers de jeunesse, entre au Séminaire Saint-Sulpice, à Issy-les-Moulineaux, en 1943. Nonobstant les vives inquiétudes que causaient à ses supérieurs ecclésiastiques ses options politiques et théologiques, il est ordonné prêtre à Grenoble, son diocèse d’origine, le 27 mars 1948.
Son ministère sacerdotal sera une longue suite d’échecs. De 1948 à 1950, il est professeur de philosophie et de théologie chez les Frères missionnaires des campagnes. Il en est renvoyé en raison de sa collaboration à Aspects de la France en tant que chroniqueur de politique religieuse sous le pseudonyme de Amicus. De même, il est congédié par le curé de la paroisse Saint-Bruno de Grenoble où il exerçait son ministère pendant les vacances, de 1948 à 1950. En 1952, il est expulsé du diocèse de Paris par le cardinal Feltin.
Fort de ses diplômes – certificat de psychologie, licence de sciences sociales, licence de philosophie scolastique, licence de lettres, licence de théologie – Georges de Nantes cherche à être nommé professeur de théologie au Grand Séminaire de Grenoble qu’il doit quitter au bout de trois mois. Il devient alors aumônier puis professeur de philosophie au collège Saint Martin de Pontoise, en 1953. Croyant à un «appel soudain et irrépressible», il entre chez les Carmes, qui lui refuseront l’accès au noviciat. De 1955 à 1958, il est à nouveau professeur de philosophie dans un collège de Normandie.
Ces multiples échecs n’entament en rien mais au contraire avivent le rêve qui le hante depuis 1938 – il avait alors quatorze ans – «être moine missionnaire», l’imitation du Père de Foucauld. Il parvient à se faire accueillir dans le diocèse de Troyes où il est nommé curé d’une petite paroisse rurale, à Villemaur. Là, il fonde, le 15 septembre 1958, avec plusieurs de ses anciens élèves, la Communauté des Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus, s’inspirant du Père de Foucauld.
En mars 1962, ses prises de position pendant et au lendemain de la guerre d’Algérie lui valent perquisition, garde-à-vue, internement et finalement, le 11 mars 1963, ordre de l’Évêque de Troyes de quitter sa paroisse et le diocèse de Troyes. Le 15 septembre 1963, bravant cette interdiction, Georges de Nantes installe dans l’Aube, à Saint-Parres-les-Vaudes, sa communauté sous le nom de Maison Saint Joseph.
Dès lors, vont se succéder les condamnations de l’Eglise catholique. En 1963, il est suspens ab officio et, le 25 août 1966, suspens a divinis (interdiction de prêcher et de célébrer les sacrements). Le 9 août 1969, il est disqualifié par Rome (sentence prononcée contre quelqu’un qui en appelle au Pape tout en récusant son autorité en cas de condamnation). Enfin, en 1970, l’Évêque de Grenoble refuse de lui renouveler son celebret (interdiction de célébrer l’Eucharistie).
En 1970, une communauté de religieuses vient s’adjoindre à la Communauté du Sacré-Cœur, la Maison Sainte-Marie.
En dehors des moines et des moniales, Georges de Nantes fonde, la même année, La ligue de la Contre-Réforme Catholique qui, en 1984, en raison de son déclin, est remplacée par la Phalange , ou Communion phalangiste.