La Scientologie condamnée pour la seconde fois

Suite à la condamnation, par la cour d’appel de Paris, des deux principales structures françaises de la Scientologie pour « escroquerie en bande organisée », la présidente de l’UNADFI, Catherine Picard, se félicite de l’issue de ce procès « qui rend hommage à toutes les victimes » qui n’ont pas eu la possibilité d’attaquer la Scientologie.
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Un groupe sectaire en Haute-Saône

Une gourelle présumée, âgée de 49 ans, est soupçonnée d’avoir fait travailler illégalement les membres d’une communauté implantée à Servance (Haute-Saône) basée sur « le retour à la nature » via l’agriculture biologique.

Elle est poursuivie pour abus de faiblesse d’une personne en état de sujétion psychologique, exécution d’un travail dissimulé et escroquerie a déclaré le procureur de Vesoul, Jean-François Parietti, confirmant ainsi une information du quotidien l’Est Républicain, datée du 2 juin 2012. Il a ensuite précisé que « les investigations ont permis d’associer les agissements du groupe à des dérives sectaires fondées sur la manipulation mentale et centrées autour d’une seule personne ».

Depuis 2009, un groupe d’une vingtaine de personnes exploitait la « Ferme des deux soleils » sous la coupe de la gourelle présumée. Selon la gendarmerie, les membres n’étaient pas rémunérés pour leur travail.

Fin 2011, quatre personnes avaient déposé plainte contre la gourelle présumée qu’ils accusent de les avoir endoctrinés. Ces plaignants présentaient tous une fragilité psychologique à la période où ils ont recouru aux « thérapies » de la gourelle présumée basées sur le Reiki, une technique japonaise censée canaliser les énergies. La gourelle présumée aurait aussi pratiqué la technique des faux souvenirs induits.

Les plaignants réclament entre 6.000 et 10.000 euros de dommages et intérêts.

Dans l’article de l’Est Républicain, Daphné raconte avoir adhéré à une association, Ajir, en tant que patiente. La structure était alors basée à Belfort.
 L’association avait été initialement créée à Dole (Jura). En 2004, après l’internement d’un adepte qui n’avait pas supporté les séances de Reiki, l’association est successivement rebaptisée Elae, Helahe et enfin, Espace Naturel et Eveil en 2009. Elle s’installe alors à Servance.
_La gourelle présumée avait ensuite créé une SCI au nom de laquelle elle avait acquis un bâtiment pour 140.000 euros. Daphné y avait investi 70.000 euros. Le site sera baptisé « La Ferme des deux soleils ».
 Les adeptes faisaient l’objet d’une sollicitation financière. Certains membres auraient vendu leur maison et leurs biens. (Source : L’Est Républicain, Sébastien Michaux, 02.06.2012)

Lire aussi sur le site du CLPS :
 

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Attention aux dérives du « tourisme initiatique »

Des mises en garde sont effectuées, notamment par la Miviludes, sur des expériences chamaniques, parfois « dévastatrices pour des gens fragiles et non préparés ». Ainsi en août 2012, un jeune touriste américain décédait au Pérou à la suite d’une absorption d’ayahuasca, une plante hallucinogène. L’année précédente, c’est une touriste française qui connaissait le même sort.
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APOCALYPSE… NO !

L’apocalypse « promise » par des prophètes et des « experts » a été finalement annulée. Depuis la fin des années 70, le mouvement New Age s’était focalisé sur la date du 21 décembre 2012, prétendument prédite « par le calendrier maya ». Cette affirmation avait été théorisée par un certain Roger Argüelles dans son livre « Le facteur maya » paru en 1987. M. Argüelles est décédé l’an dernier, un an trop tôt !
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Catherine Tissier gagne son procès en appel

Après plus de douze années de procédure, Catherine Tissier a gagné son procès en appel dans l’affaire dite de l’Opus Dei. Dans son arrêt du 26 mars 2013, la Cour d’Appel de Paris déclare « l’Association de Culture Universitaire et Technique (ACUT) qui gère l’école hôtelière de Dosnon (ETPH) et le centre international de rencontres de Couvrelles, ainsi que les deux responsables desdits établissements, coupables de travail dissimulé par dissimulation de salariés et d’activités et de rétribution inexistante ou insuffisante du travail d’une personne vulnérable ou dépendante ».

« Les faits concernent pour partie la situation de Catherine Tissier engagée depuis 1987 comme numéraire auxiliaire et affectée en cette qualité pendant de nombreuses années au sein des différents établissements dépendants de l’Opus Dei, dont l’ACUT. »

L’ACUT a été condamnée à une peine d’amende de 75.000 euros et les deux responsables, personnes physiques, à une peine d’amende de 3.000 euros chacune. Par ailleurs la Cour a ordonné, «aux frais avancés de l’ACUT, la diffusion d’un communiqué qui établit que les infractions poursuivies sont en lien notamment avec la vulnérabilité de Catherine Tissier et son statut de numéraire auxiliaire au sein de l’Opus Dei ».

Enfin, Catherine Tissier, déclarée recevable et bien fondée en sa constitution de partie civile, s’est vue allouer des dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral et financier, ainsi que la prise en charge de ses frais judiciaires » A lire sur le site internet de l’Opus Dei :[…] « deux des responsables de l’Ecole hôtelière Dosnon et l’ACUT viennent d’être condamnés en appel […] au versement d’une amende pour des faits relatifs au droit du travail ». Les personnes concernées se sont pourvues en cassation ».]].

Source : D’après une déclaration de Me Rodolphe Bosselut, avocat de Catherine Tissier à la presse / www://ccmm.asso.fr, 27.03.2013

Un statut de numéraire auxiliaire bien identifié

Le début de l’affaire remonte à 2001 suite à une plainte de Catherine Tissier. En 1985, à 14 ans, elle était entrée à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait ensuite rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques[1].
Pendant 13 ans, Catherine Tissier avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
Le 24 novembre 2011, le Tribunal correctionnel avait relaxé l’ACUT et les deux responsables de l’école Dosnon. Le Parquet de Paris avait alors fait appel.

Source : Courrier Picard / AFP, 27.03.2013

Pour plus d’informations, consulter le site de l’UNADFI :

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