Un «délicat retour à la vie »

Depuis dix ans, Paul n’avait plus de contact avec sa femme et ses deux filles. Puis, tout récemment, il a reçu quelques lignes lui annonçant qu’elles avaient quitté la secte « Amour et Miséricorde ».

Aujourd’hui, « on réapprend à se connaître » confie Paul. Mais, ajoute-t-il, son épouse « a peur de voir du monde » et a besoin d’être sans cesse rassurée. Les deux filles, quant à elles, ont davantage de mal « à reprendre pied ».

Pour Catherine Picard, présidente de l’UNADFI, « plus l’embrigadement a duré, plus la sortie peut s’avérer difficile ».

Chaque année, l’UNADFI vient en aide à 300 personnes sortant de mouvements sectaires.

Source : 20minutes.fr, Vincent Vantighem, 23.04.2013

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Mises en examen dans l’affaire de l’Institut Aubert

Dans l’affaire de l’Institut Aubert, la cour d’appel de Paris a infirmé le non-lieu partiel rendu en octobre 2012 par un juge d’instruction de Créteil : des personnes physiques et des structures liées à la Scientologie vont être mises en examen. Elles sont soupçonnées de « fraude, complicité de tromperie, abus de bien social et de pratiques commerciales trompeuses ». Les enseignants de cet institut, situé à Vincennes (Val-de-Marne), sont soupçonnés d’avoir appliqué des préceptes de la Scientologie aux enfants à l’insu des parents.
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Que sait-on de … ? La Famille de Nazareth et l’atelier de psychanalyse existentielle

HISTORIQUE

Né d’une famille paysanne normande, le 29 mai 1940, à Lonlay-le-Tesson (Orne), Daniel Blanchard, après deux années passées au grand séminaire de Sées et son service militaire en Algérie et, entre chez les Bénédictins de Solesmes, en 1963. En 1965 il prononce ses voeux temporaires qu’il ne renouvellera que pour six mois, et quittera définitivement l’Abbaye.

En 1968 il est en Suisse où il poursuit des études de théologie à Fribourg. C’est là qu’il crée, en 1969 – la Commune de Nazareth-, le rêve de sa vie contre lequel s’étaient prononcés tous ses supérieurs ecclésiastiques ou religieux: – être le fondateur d’une communauté religieuse de laïcs.

Vers les années 1976-1977, il entre en analyse avec une analyste jungienne pendant six mois. Il entreprend une nouvelle analyse avec un analyste freudien qui se suicide.
En 1978, sur l’interrogation d’une psychologue : comment peut-on unir psychologie et religion ? – il répond : -tu adores le curé, tu adores l’analyste, c’est tout pareil !-et en avril 1979, il met en place – des groupes d’évolution et d’analyse existentielle – 8 rue Henri Regnault . 75014 Paris).

Le 11 décembre 1979, il crée – l’Institut de psychanalyse existentielle – ( statuts de l’association déposés à la Préfecture de Police de Paris).

De 1980 à 1984 sont fondées plusieurs associations – La Commune de Nazareth -(communauté religieuse), – La Rose et les Blés – (chargée de diffuser la pensée du groupe), – Le Torrent de la Grappe- (responsable des activités culturelles). Ces associations, avec -l’Institut d’Analyse et de Psychologie Existentielle- sont réunies au sein d’un syndicat convivial – (organe de coordination et de gestion financière). En 1984, D.Blanchard fonde l’A.P.E – l’Atelier de Psychanalyse Existentielle – (qui a pour but de former et d’agréer les psychanalystes).

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