Les dérapages des psys

Une mise en garde qui vise certains psys susceptibles de devenir «nuisibles», sinon toxiques. Ainsi en est-il des promoteurs du «cri primal» ou du «rebirth», techniques très en vogue aux États-Unis dans les années 2000 et qui consistent à aider le patient à revivre les émotions premières de sa naissance. Des phénomènes de «décompensation» très graves ont été observés chez certains patients adeptes de ces méthodes…
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Béatitudes : ce qui inquiète

Emissions de télévision, livre, procès, il aura fallu cette médiatisation pour que, se sentant interpellée, la Communauté des Béatitudes publie un communiqué (relayé par la Conférence des évêques de France). Au delà des faits graves concernant trois personnes, dont le fondateur et son premier successeur, elle reconnaît des dérives, et parmi celles-ci des « pratiques psycho-spirituelles mal équilibrées »…

Le Centre Kinor dans le collimateur

Le centre Kinor basé à Labrit dans les Landes et fondé par Gérard Croissant (dit Ephraïm, également fondateur des Béatitudes), accueille des stages psycho-spirituels animés par un aumônier qui vient d’être prié par son évêque de quitter les fonctions pastorales qu’il exerce dans un lycée catholique.
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Condamnation confirmée par la Cour d’Appel

Le 2 février 2012, les deux principales structures françaises de la Scientologie ont été condamnées à une amende de 600.000 euros pour « escroquerie en bande organisée » par la cour d’appel de Paris.

Ce jugement confirme la première instance du 27 octobre 2009. Ainsi les amendes infligées au Celebrity Centre et à la librairie Scientologie Espace Liberté (SEL) respectivement de 400.000 et 200.000 euros, sont identiques à celles prononcées lors du premier procès.

En outre, cinq scientologues auxquels la justice reproche d’avoir profité de la vulnérabilité d’anciens adeptes pour leur soutirer de fortes sommes d’argent ont également été condamnés. Leurs peines vont de 10.000 euros d’amende à deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende.

L’arrêt devra être publié dans cinq grands quotidiens

Pour Me Olivier Morice, avocat de l’UNADFI dont la constitution de partie civile a été jugée irrecevable par le tribunal, il s’agit « d’une décision historique » car « c’est la première fois en France que la Scientologie est condamnée en tant que personne morale pour escroquerie en bande organisée ».
_ En effet, pour la première fois, « la justice française écrit dans un arrêt que les activités scientologues sont en elles-mêmes une entreprise d’escroquerie ».
_ Il ajoute que ce jugement était attendu « par de nombreux pays qui luttent contre les dérives sectaires », citant l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Australie et les Etats-Unis.

A l’extérieur de la salle, trois personnes se présentant comme des membres des Anonymous ont salué cette décision. « La France est le berceau de la laïcité. C’est une décision historique » s’est félicité l’un d’entre eux.

De leur côté, plusieurs dizaines de scientologues manifestaient devant le palais de justice de Paris pour protester contre les condamnations, brandissant des pancartes proclamant « j’ai droit à ma religion », « Non à un procès en hérésie » et « Non à une justice sous influence ».

La Scientologie a annoncé qu’elle se pourvoyait « immédiatement » en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel. L’un de ses avocats, Me Michel de Guillenchmidt, a assuré que, si l’organisation française n’obtenait pas gain de cause en cassation, elle était prête à aller devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

 

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Une université très remarquée

L’Université Fernando Pessoa Université portugaise ayant ouvert une antenne à Toulon (83)]], déjà épinglée dans l’enquête de « Sciences et Avenir » (novembre 2012, [lire la synthèse de cet article sur ce site) sur les dérives sectaires et thérapeutiques dans les hôpitaux et les universités de France pour ses liens avec la fasciathérapie, fait à nouveau parler d’elle.
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Sénat / Commission d’enquête

La commission qui comporte 21 membres est présidée par le sénateur Alain Milon. Lors de la réunion constitutive du 10 octobre 2012, Jacques Mézard, rapporteur de la commission, avait souligné l’importance d’interroger l’influence des mouvements sectaires dans le domaine de la santé : « le développement de pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique sans fondement scientifique ou encore de prises en charge psychologiques hors du cadre psycho-thérapeutique pose aujourd’hui une réelle question de santé publique encore mal connue, qu’il importe d’évaluer. Au-delà du risque pour la santé, toutes ces pratiques ne sont pas sectaires, mais elles sont une véritable porte d’entrée pour les mouvements sectaires ».

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