Un employeur devant les Prud’hommes

Une entreprise de vente de logiciels avait recruté deux jeunes garçons en tant qu’ingénieurs technico-commerciaux sous la forme d’un contrat de professionnalisation. Sauf que deux anciens membres de la Scientologie dirigeaient la société en question et que la formation qu’ils dispensaient à leurs deux salariés s’inspirait des travaux du fondateur de la Scientologie, Ron Hubbard.
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« L’Ecole en Bateau » : L’Etat condamné à payer 245.000 euros

Le 8 février 2012, le Tribunal de Grande Instance de Paris a jugé « excessives » les 17 années consacrées à l’enquête dans l’affaire de « L’Ecole en Bateau ». Il a condamné l’Etat à indemniser, « à hauteur de 250.000 euros », 11 anciens élèves qui avaient déposé plainte pour agression sexuelle.

« Les différents délais excessifs(…) caractérisent le déni de justice » selon le tribunal. L’Etat devra verser des dommages et intérêts compris entre 15.000 et 35.000 euros à chacun des 11 demandeurs. A cette somme s’ajoutent 5.000 euros de frais de justice.

 

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Le CLPS fête ses dix ans

Commémoration de ses dix années d’existence.
Lors de la journée d’information annuelle du CLPS, Jean Racine, secrétaire du CLPS dans le département des Vosges, note que les grands mouvements sectaires semblent moins actifs, contrairement aux plus petits groupes qui agissent de manière moins visible. Leurs domaines de prédilection demeurent ceux de la santé, du bien-être et à connotation religieuse.

Le CLPS fait de la prévention dans le département notamment dans des écoles. Il ne peut pas se porter partie civile dans le cadre d’un procès mais, s’il y a lieu, il fait remonter l’information à la Miviludes, à la préfecture et à la gendarmerie.

« Pouvoir Dire Non », le Bulletin du CLPS de mai 2012

Au sommaire :
 

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Les pratiques non conventionnelles à viséee thérapeutique

En 2009, les pouvoirs publics français ont mis en place un groupe d’appui technique (GAT) dont la mission est de travailler sur les pratiques non conventionnelles à visées thérapeutiques (PNCAVT). Cette initiative fait suite entre autres aux préoccupations émises par la Mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son rapport de 2008.

_ Ce groupe d’appui se donne pour but principal d’informer la population sur ces pratiques. Il dresse un constat similaire à celui de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui, dès 2002, mettait en avant la nécessité de s’intéresser aux médecines non conventionnelles devant leur développement croissant.

Définitions

L’OMS définit la médecine non conventionnelle ainsi : « ensemble de pratique de santé qui ne font pas partie de la tradition du pays même ou ne sont pas intégrées à son système de santé dominant. »
_ Pour le parlement européen, il s’agit de « toutes les pratiques thérapeutiques non fondées sur les données actuelles de la connaissance scientifique et/ou sur des travaux de méthodologie rigoureuse et contrôlée, effectués par des expérimentateurs indépendants de tout intérêt lucratif quelconque ».[1]
_ Il n’existe pas à ce jour en France de liste exhaustive les regroupant.

Critères

Selon le GAT, les pratiques non conventionnelles s’appuient sur des caractéristiques communes qui permettent de les reconnaître :

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Mise en examen des deux co-gérants de « Autres dimensions »

Jean-Luc A., médecin acupuncteur récemment radié de l’Ordre des Médecins et Véronique L., psychologue, ont été interpellés le 5 décembre 2012 au Pays Basque, « à la suite d’une enquête préliminaire diligentée par la compagnie de gendarmerie de Mauléon, associée dans cette affaire à la section départementale de recherche de la gendarmerie et l’Office central de la répression des violences aux personnes ». Le procureur de Bayonne, Anne Kayanakis, a par la suite confirmé que tous deux étaient mis en examen pour abus de faiblesse par sujétion psychologique et escroquerie. Jean-Luc A. est en outre poursuivi pour exercice illégal de la médecine.
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Demande de communication de documents

Le 30 janvier 2013, le Conseil d’Etat examinait le recours de la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah tendant à l’annulation de la décision implicite du premier ministre lui refusant la communication de documents concernant les Témoins de Jéhovah détenus par la Miviludes.
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Révélations sur le fondateur de la Communauté Saint-Jean

Voilà presque dix ans que Golias poursuit son travail d’investigation et d’information sur les dysfonctionnements graves des communautés religieuses fondées depuis 1975 par le Père Marie-Dominique et regroupées au sein de la « Famille Saint-Jean », plus connue sous le nom de « Petits gris » en raison de la couleur des habits de la communauté masculine.

Aujourd’hui, la « Famille Saint-Jean » comprend plus d’un millier de membres répartis en plusieurs catégories : les Frères implantés dans de nombreux diocèses de France, les Sœurs contemplatives et les Sœurs apostoliques. La « Famille Saint-Jean » compte également dans ses rangs des membres laïcs à la fois féminins et masculins.

Réunis du 9 au 29 avril 2013 au prieuré de Saint-Jodard, les Frères de Saint-Jean ont mené « une réflexion sur leur rapport au fondateur, le Père Marie-Dominique Philippe, décédé en 2006, à 93 ans. En effet, les témoignages sur les dérives sexuelles de ce dernier s’étaient à ce point accumulées qu’il devenait « intenable » pour les dirigeants de la communauté de dissimuler plus longtemps le scandale. Il a alors été décidé que le Prieur général des Frères de Saint-Jean, le Frère Thomas, rédigerait une « lettre d’information ». Golias avance que ce courrier devrait s’attacher à minimiser les conséquences négatives des multiples agressions sexuelles perpétrées sur des femmes, religieuses et laïques, en situation de vulnérabilité. Car le Père Marie-Dominique Philippe bénéficiait d’un prestige et d’une autorité absolue…

Golias révèle que « selon une source particulièrement fiable », le Vatican dispose d’un dossier à charge sur les mœurs du Père Marie-Dominique Philippe. Dès 1996, Rome avait demandé sa démission de son poste de Prieur Général mais cette demande avait été bloquée par Mgr Séguy, à l’époque évêque d’Autun et c’est seulement en 2001 que Marie-Dominique Philippe avait été contraint de remettre sa charge. Au final, le Vatican, englué dans d’autres affaires de mœurs, avait choisi de garder le silence et aucune plainte en justice n’a jamais été déposée contre le Père Philippe.

Il n’y aura donc pas eu de procès contre lui ni de destitution ou de révocation de ses vœux religieux. Mais qu’en sera-t-il pour les Frères de Saint-Jean qui ont pris « exemple » sur le fondateur et se sont rendus coupables d’abus sexuels de toute nature ? Golias écrit qu’il faudrait être « bien naïf » pour imaginer qu’un « grand ménage » soit entrepris car trop de « Frères » ou de dirigeants sont compromis.

Source : Golias, « Le Maciel français », Christian Terras, 15 mai 2013

Pour plus d’informations sur « la Communauté de Saint-Jean », lire sur ce site :
 

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Verdict pour Terre du Ciel

Le Tribunal de grande instance de Châlon a rendu son verdict dans le procès des responsables de l’association Terre du Ciel, Alain Chevillat et son épouse. Installée au domaine de Chardenoux à Bruailles en Bresse (71), l’association propose des stages de développement personnel en faisant appel à des intervenants extérieurs.
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