Hommage à Magdeleine Lasserre

Magdeleine Lasserre, dite Mimi, est décédée le 9 janvier 2014 dans sa 95ème année, à Saint-Jean-de-Luz où elle résidait. Ses obsèques, célébrées de 13 janvier, ont réuni sa nombreuse famille et ses nombreux amis, parmi lesquels des représentants de l’UNADFI ainsi que les bénévoles de l’ADFI Pyrénées-Atlantiques dont elle a partagé les actions jusqu’à la fin de sa vie.

Bulles, qu’elle avait contribué à créer, avec Claire Champollion et Marie-Claire Guignard, se doit d’évoquer sa longue et fructueuse action au service des victimes de sectes et son combat pour l’appréhension du phénomène sectaire. Phénomène dont sa famille elle-même avait été victime lorsqu’en 1974 une de ses filles fut captée par la secte Moon, lors d’un séjour en Allemagne.

C’était l’époque où Moon, grâce à un prosélytisme intense en Europe, enrôlait de nombreux jeunes, souvent tout juste majeurs. C’est un drame qu’ont connu un nombre important de familles en France au début des années 70. Dans le n°100 de Bulles, Mimi elle-même relatait comment ces familles, sous le choc du départ brutal de leur enfant, se sont réunies en 1975 et ont fondé les premières ADFI régionales. Mimi Lasserre fut une des fondatrices de celle de Paris (…)

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Concernant les Témoins de Jéhovah, l’UNADFI tient à rappeler quelques éléments

En 1985, le Conseil d’Etat a refusé à l’Association chrétienne « les Témoins de Jéhovah en France » le statut d’association cultuelle aux motifs suivants : « Considérant qu’il ressort du dossier que les activités menées par l’Association chrétienne « les témoins de Jéhovah en France » sur la base de stipulations de ses statuts en vigueur à la date du décret attaqué ne confèrent pas, dans leur ensemble, à l’association en raison de l’objet ou de nature de certaines d’entre elles, le caractère d’une association cultuelle au sens de la loi du 9 décembre 1905 … ». Cet arrêt est motivé par le fait que refuser des soins aux enfants tels que la transfusion sanguine, est constitutif d’un trouble à l’ordre public, car il met en danger la vie de l’enfant.
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L’UNADFI et le CCMM dénoncent le désengagement de l’Etat

Le 24 novembre 2009, la présidente de l’UNADFI, Catherine Picard, et le président du CCMM[Centre contre les manipulations mentales]], Jacques Miquel, avaient répondu à l’invitation de l’avocat bordelais, Me Daniel Picotin, président de l’antenne Aquitaine du CCMM et avocat représentant les parties civiles dans l’affaire des « reclus de Monflanquin ». A Bordeaux, les trois responsables ont dénoncé, au cours d’un point presse, le manque « d’outils juridiques » et le « désengagement de l’Etat ». Car, a expliqué Catherine Picard, la loi About-Picard contre l’abus de faiblesse, votée en 2001, n’est aujourd’hui plus suffisante pour lutter contre « les groupes importants ou les microstructures ».
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