Aux États-Unis, des lois protègent les enfants contre les abus et la négligence mais dans 34 États un parent peut, pour des raisons religieuses, refuser des soins médicaux pour son enfant. Le cas d’un couple du Michigan accusé du décès de sa fille de 10 mois relance le débat sur ces exemptions religieuses qui sont la cause de nombreux décès. Rien que dans l’Idaho, depuis les années 1970, 180 enfants sont morts ou mort-nés dans des familles pratiquant une religion qui rejettent la médecine moderne. Lire la suite
Pratiques hygiénistes et traditionnelles
Décès d’une fillette de 16 mois
Des parents domiciliés dans la Drôme ont été mis en examen pour privation de soins par ascendant et privation d’alimentation entrainant la mort de leur petite fille.
Faire face à la montée des mouvements anti-vaccination
Aux États-Unis les anti-vaccins sont de plus en plus nombreux. Ils sont majoritairement blancs, issus de la classe moyenne supérieure et de formation universitaire. Craignant davantage un hypothétique danger des vaccins que les maladies infantiles dont ils protègent, ces personnes choisissent de ne pas faire vacciner leur enfants. Pire, certains d’entre eux seraient prêts à exposer leurs enfants à ces maladies pour renforcer leurs défenses immunitaires de façon naturelle.
YouTube, vitrine des charlatans ?
La multitude de vidéos donnant des conseils santé, en particulier pour le traitement du cancer, donne à penser que la plateforme de partage de vidéos serait devenue la panacée en matière d’information sur la santé. Véritables théoriciens du complot, critiquant la médecine conventionnelle, accusant les laboratoires pharmaceutiques d’être aux mains de lobbies, certains youtubeurs prétendent détenir la « vérité universelle ». Comment faire le tri ?
Orthorexie : alimentation parfaite, pureté et dérive sectaire
Historique et description
Steven Bratman en 1997 décrit pour la première fois un nouveau trouble alimentaire, l’orthorexie mentale. Ce nouvel état pathologique reposerait sur « l’obsession de manger sainement », et s’éloignerait du lien habituel entre l’apparence physique et l’estime de soi présent dans les autres troubles alimentaires.
Le véganisme, une entrée en religion
Le nombre de personnes choisissant un régime végane va grandissant ces dernières années. Que ce soit pour des raisons de santé ou d’éthique animale. La visibilité du véganisme et l’intérêt grandissant manifesté au travers des recherches Google ces cinq dernières années le démontrent. La dénonciation de pratiques faisant souffrir les animaux profite certainement du potentiel des réseaux sociaux prompts à relayer des récits chargés en émotions.
Refus de vaccin pour raison religieuse
Rebecca Bredow, a été condamnée à passer sept jours dans la prison du Comté d’Oackland (Michigan) pour outrage au tribunal : elle avait refusé d’appliquer l’ordonnance du juge Karen Mc Donald lui demandant de faire vacciner son enfant.
Le véganisme une quasi religion ?
Parmi les pratiques alimentaires excluant la consommation de denrées animales, le véganisme connaît une popularité sans précédent. Ses adeptes refusant l’utilisation de tout produit d’origine animale adhèrent à ce courant pour diverses raisons : bienfaits pour la santé, crainte de l’alimentation industrielle. Mais le motif éthique est celui qui prédomine : pour les végans l’exploitation et la souffrance animale sont inacceptables. Considérant l’animal comme l’égal de l’homme, ils sont souvent proches des antispécistes.
Face à l’obligation vaccinale les anti-vaccins s’organisent
Face à une couverture vaccinale de plus en plus faible1, les pouvoirs publics proposent de rendre onze vaccins obligatoires à partir de 2018. En effet, la recrudescence de maladies telles que la rougeole ou la coqueluche représente un véritable enjeu de santé public. Depuis l’annonce du gouvernement, les anti-vaccins se sont organisés et se déchaînent sur internet pour empêcher l’adoption de la nouvelle législation.
Voyage au coeur des anti-vaccins
Catherine et Craig Hughes ont perdu leur enfant non vacciné d’une coqueluche. Le lendemain de sa mort, les parents ont été confrontés aux attaques de membres de l’Australian Vaccination-skeptic Networks (AVN) qui, afin de détourner l’opinion des véritables raisons ayant entraîné la mort du bébé, ont lancé une campagne d’intimidation et de diffamation contre le couple.