Analyse Transactionnelle

Thérapie comportementale inventée dans les années 50 par un psychiatre américain, Eric Berne, comme alternative à la psychanalyse jugée trop longue et trop coûteuse et accessible aux seules personnes ayant un langage suffisamment élaboré. Elle présente des techniques d’analyse de la relation et de la communication.
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La profession de psychothérapeute mieux encadrée

Un décret en Conseil d’Etat précise les conditions de formation théorique et pratique en psychopathologie clinique que doivent remplir l’ensemble des professionnels souhaitant s’inscrire au registre national des psychothérapeutes. L’accès à cette formation est réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat en médecine ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse. Le décret définit les conditions dans lesquelles les personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue et les psychanalystes (régulièrement enregistrés dans les annuaires de leurs associations) « peuvent bénéficier d’une dispense totale ou partielle pour la formation en psychopathologie clinique ».
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Le phénomène des faux souvenirs… Un vrai cauchemar

Depuis quelques années sont parvenus aux ADFI un certain nombre de témoignages révélant l’apparition en France d’un phénomène qui nous paraît constituer un véritable danger pour les familles et l’intégrité de la personne. Apparu aux Etats-Unis au début des années 80, ce phénomène est connu sous le nom de  » mémoire retrouvée  » ou du  » syndrome des faux souvenirs « . Au cours d’une psychothérapie, des souvenirs traumatisants d’abus sexuels ayant eu lieu soi-disant durant l’enfance ressurgissent, vingt ans plus tard, à la mémoire. Pourtant, aucun de ces prétendus souvenirs d’enfance n’aurait existé avant le début de la thérapie. Ainsi, les patients, certains d’avoir retrouvé la cause de leur souffrance interne, accusent leurs parents d’inceste. S’agit-il d’une technique utilisée afin de reconstruire le passé et l’identité d’une personne dans le but de la contrôler, d’exercer son pouvoir et instaurer une relation d’emprise, de la séparer et de l’isoler de sa famille ? S’agit-il d’une dérive où l’acharnement thérapeutique, qui consiste à retrouver à tout prix dans la mémoire des souvenirs grâce à des questions suggestives, à chercher de façon intrusive une parole qui ne vient pas, à se focaliser activement sur la maltraitance et les abus sexuels, démontre une position confuse où se mêlent militantisme et fonction thérapeutique ?

 

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Les « autres médecines » avec discernement

De plus en plus de malades « et de bien-portants » recourent aux médecines dites alternatives telles la naturopathie, la kinésiologie, l’auriculothérapie…

Ces disciplines seraient au moins 400 en France d’après la MIVILUDES. Georges Fenech, son président, précise comment procéder pour savoir si une pratique présente un risque sectaire. Il est ainsi recommandé de s’assurer que le psychothérapeute consulté figure bien dans un registre départemental sur lequel ne sont inscrits que les psychothérapeutes reconnus. Ensuite, il faut repérer si le thérapeute ne tient pas un discours anti-médecine conventionnelle et s’il ne présente pas son traitement comme une médecine de substitution. Enfin, il faut réagir si les tarifs sont excessifs. « Lorsque chaque nouvelle consultation est plus chère que la précédente ou quand le thérapeute propose des stages ou des cures à plus de 1.000 euros, il faut se méfier », conseille Georges Fenech.

Rappelons que le ministère de la santé a mis en place un groupe d’appui technique en février 2009, composé de 30 personnalités de diverses institutions, « il est chargé de recenser, d’identifier et d’évaluer les pratiques pour ensuite informer le public ».

Source : Direction Générale de la Santé & Interview de Georges Fenech repris par le site internet destinationsante.com, 02.02.2011

Dossier réalisé par le Direction générale de la Santé consultable en ligne.

 

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Canada / La victime, c’est lui !

Durant son procès pour agressions sexuelles sur trois de ses clientes, André Hébert, « hypnologue », a déclaré que, dans cette histoire, c’est lui la victime. « D’un quotient intellectuel limité », ses femmes lui avaient demandé de les caresser, choisissant de préférence leurs seins ou leur sexe. L’accusé, âgé de 50 ans, a toutefois admis avoir pincé les mamelons d’une cliente, mais c’était «pour faire passer l’énergie».
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