Installée depuis à peine quatre ans à Tel-Aviv, la Scientologie est soupçonnée et accusée d’esclavagisme par un ancien membre de l’organisation.
Atteinte aux conditions du travail
Emprise sectaire, des préjudices ineffaçables
Si la victime d’emprise sectaire est la personne qui subit les préjudices les plus importants, elle n’est pas la seule à être touchée, la famille et la société sont également concernées.
Travail des enfants
Après plusieurs années d’enquête, le département du Travail vient de condamner l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (FLDS) à 1,9 million de dollars d’amende pour avoir violé les lois sur le travail des enfants.
Intervention policière dans une secte esclavagiste
À Rio, la police brésilienne a lancé une opération visant à démanteler une secte religieuse, la Communauté évangélique de Jésus. Elle a procédé à l’arrestation de six dirigeants qui devraient être poursuivis pour travail dissimulé, esclavagisme, fraude, contrefaçon et blanchiment d’argent.
Travailleuses Missionnaires, l’affaire progresse
En 2014, des ex-adeptes de la communauté des Travailleuses Missionnaires s’étaient réunies en collectif(1), pour dénoncer les abus dont elles avaient été victimes(2). Cinq ont porté plainte à Caen, Paris et Versailles. Selon la Miviludes, deux autres devraient le faire prochainement. Après avoir auditionné six victimes, la Mission a mis en évidence « des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale ». Serge Blisko, son président, « a défendu le 10 juillet auprès de la garde des Sceaux le groupement des plaintes au tribunal de Caen » pour donner plus de chance aux victimes d’aboutir.
Communauté Damanhur : les contradictions d’un mouvement magique
Témoignage de Franco da Prato lors de la conférence de la FECRIS « Sectes et Etat de Droit », à Copenhague le 30 mai 2013. Franco Da Prato a été membre de la communauté Damanhur pendant plusieurs années ; il l’a quittée en 2011.
Une ancienne Travailleuse missionnaire témoigne et porte plainte
Le 17 mars 2015, une femme a déposé une plainte au commissariat de Caen (Calvados), contre la Famille missionnaire donum dei, association de la communauté des Travailleuses missionnaires, pour exploitation d’une personne réduite en esclavage. Cette plainte devrait permettre de faire la lumière sur les pratiques de cette communauté qui avait déjà fait parler d’elle à la suite des révélations inquiétantes d’ex-membres sur les abus de pouvoir du fondateur et des dirigeants, la gestion et le fonctionnement des restaurants, les atteintes aux droits fondamentaux des membres.1
Atteintes aux conditions de travail
Les infractions à la législation du travail tiennent une place importante dans les agissements sectaires.
Ils étaient esclaves de leur école catholique
Deux anciennes responsables d’une école hôtelière catholique de l’Aisne, ainsi que l’association qui gère l’établissement, ont été mises en examen par une juge d’instruction parisienne pour « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». Une plainte avait été déposée en 2001 par une ancienne élève de l’école, qui dénonçait l’énorme charge de travaux domestiques effectuée par les élèves. Des tâches qui n’étaient pas rémunérées. L’élève stigmatise également le conditionnement psychologique mis en place par l’école via son enseignement religieux radical, qui avait été confié à des prêtres de l’Opus Dei.
Lire la suite
Opus Dei et affaires financières
Catherine T. avait déposé plainte en 2001 contre l’Opus Dei, après y avoir passé dix ans, se partageant entre un travail de serveuse non rémunéré et des études dans une école hôtelière.
Lire la suite