Une manne financière qui attire les convoitises

32 milliards d’euros ont été consacrés en France à la formation professionnelle en 2012. La DGEFP (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle) abrite la mission chargée d’assurer « le rôle de vigie ». Le champ financier du contrôle a augmenté, assure Stéphane Rémy, chef de la mission de l’organisation des contrôles à la DGEFP. Les entreprises, les prestataires de formation, les organismes collecteurs et les formations financées par le fonds social européen sont « surveillées ». Mais la tâche est immense. En France, on dénombre en effet 55.000 organismes de formation et contrôler tous les établissements « est impossible ».
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Inde / Des indiens dénoncent les méthodes de Landmark Education

En Inde, la société américaine Landmark Education promet l’épanouissement personnel et professionnel pour vendre des programmes de formation hors de prix. Des indiens, se sentant bernés, ont dénoncé avoir subi un lavage de cerveau et avoir été exploités par les promesses de Landmark Education.
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Formation professionnelle : le grand ménage

Juste avant l’examen au Sénat du projet de loi sur la formation professionnelle, le secrétaire d’Etat, Laurent Wauquiez, avait annoncé au Parisien qu’il ne serait plus possible d’ouvrir un centre de formation sans l’autorisation du préfet et sans contrôle préalable. « Au moindre soupçon ou risque », le préfet pourra refuser l’enregistrement de l’organisme. Enfin, tout prestataire qui a déjà été condamné se verra désormais interdire l’exercice d’activités de formation.
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Droit de regard sur le contenu des formations

La loi n°2014-288 du 5 mars 2014, prévoit dans son article 8 que les organismes collecteurs paritaires agréés, l’État, les régions, Pôle emploi et l’institution chargée de l’insertion professionnelle des handicapés en milieu ordinaire peuvent s’assurer, lorsqu’ils financent une action de formation professionnelle continue et sur la base de critères définis par décret en Conseil d’État, de la capacité du prestataire de formation à dispenser une formation de qualité.

Médecines alternatives et soins infirmiers

En 2004, Bulles (n°84), avait déjà consacré un article aux infirmières qui, par leur contact quotidien avec la maladie et la souffrance, sont particulièrement vulnérables aux dérives thérapeutiques et sectaires. Le présent article revient sur la question de la place des soins « alternatifs » dans la formation de ces personnels.

Depuis plusieurs années, les infirmières françaises semblent partagées au sujet des médecines alternatives, beaucoup se posant la question de l’opportunité de les introduire dans la formation professionnelle, initiale ou continue. Les unes y voient en effet un domaine propre à enrichir les soins infirmiers, amoindrissant ainsi leur stricte dépendance à la médecine (nombre d’infirmières enseignantes et libérales, entre autres) ; d’autres sont critiques, telle cette infirmière cadre hospitalier s’alarmant, dans les années 90, de voir arriver des jeunes diplômées qui avaient surtout appris à gérer le stress des patients mais ignoraient tout des soins techniques d’urgence. D’autres encore sont opposées, telle cette infirmière enseignante ayant refusé d’enseigner des médecines alternatives comme soins infirmiers.

Le propos de cet article n’est pas d’établir une liste de ces médecines et thérapies, aussi nombreuses que variées, ni de faire une étude qualitative de chacune d’elles pour évaluer leur pertinence dans un cursus professionnel aboutissant à un diplôme d’Etat, mais il est d’ouvrir des pistes de réflexion pour répondre au mieux à la question qu’il est légitime de se poser. (…)

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Un arrêté visant la fermeture de l’université Fernando Pessoa

Le 27 février 2014, le Tribunal de Toulon a débouté les syndicats professionnels de leur demande : ils voulaient la fermeture des deux sites de Toulon et de Béziers de l’antenne française du centre universitaire portugais Fernando-Pessoa, les accusant de contourner le numerus clausus. Il est également reproché à l’université de « recruter des étudiants ayant échoué au concours commun des études de santé, en demandant des frais d’inscription de 9.500 euros par an ».
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