« Sous emprise » sur Planète

Une série documentaire, en six épisodes, diffusée chaque vendredi du 8 novembre au 13 décembre sur la chaîne Planète, Crimes et investigations, se penche sur la problématique de l’emprise. Lire la suite

Mise en état de sujétion : l’exemple du « Parc d’Accueil »

Séduction, déstabilisation, ruptures, atteinte à la dignité, néantisation de la pensée… Françoise Dercle, surnommée « la Gourelle de Lisieux », aura déployé tous les ressorts de l’emprise sectaire pour satisfaire son inextinguible soif de puissance. Et sa perversité.
Dès le 8e siècle avant notre ère, l’aède Homère mettait en garde contre la dangerosité de cette entreprise progressive. Ulysse, héros de son Odyssée, se faisait ainsi attacher au mât de son navire, pour résister au chant de sirènes, envoûtantes, mais dévorantes.
Les beaux discours de Mme Dercle, n’ont-ils pas ce même pouvoir captivant sur des personnes non averties ? Plus d’une vingtaine tomberont dans ses filets.

Lire la suite

L’ emprise sectaire, un meurtre de la pensée

Quelques témoignages

Par une froide nuit de décembre 1995, seize personnes, dont trois enfants, furent tuées par balles, puis en partie immolées par le feu. Le lieu du drame : une clairière de la forêt du Vercors, à proximité d’un gouffre au nom prédestiné : « Le Trou de l’Enfer ».

Lire la suite

Note de lecture : Cinq ans de cauchemar

Manuel Sanson, journaliste, a recueilli le témoignage d’un couple tombé progressivement sous l’emprise d’une femme, Françoise Dercle, qui se faisait appeler « Reine » ou « Déesse de la beauté » : Eric et Julie ont vécu pendant cinq années dans la secte qu’elle dirigeait d’une main de fer, le « Parc d’Accueil » de Lisieux, en Normandie.

Lire la suite

Parc d’Accueil : peine maximale requise contre la gourelle

Le procureur de la République de Lisieux, Bruno Dieudonné, a requis la peine maximale, soit 5 ans d’emprisonnement ferme, pour la gourelle du Parc d’Accueil, Françoise Dercle qui comparaissait pour « abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’un tiers », dans le cadre de la loi About-Picard. Elle est accusée d’avoir placé sous son emprise une vingtaine d’adeptes entre 2002 et 2007. Seules une dizaine de victimes ont pu aller au terme de la procédure et se sont portées partie civiles. Elles voulaient témoigner de « l’enfer d’une prison mentale sur fond de violences morales, physiques et sexuelles ». Ce procès clôt 5 années d’instruction judiciaire. A la demande de parties civiles, il s’est déroulé à huis-clos.
Lire la suite