Afrique du Sud / Un couple de Français présumés meurtriers pourchassés

Philippe 60 ans et Agnès 55 ans, installés en Afrique du Sud depuis une douzaine d’années dans la région de Sutherland, à 300 km au nord du Cap, soupçonnés d’avoir abattu un policier sud-africain et d’en avoir blessé un autre lors d’une fusillade survenue le 14 janvier 2011 ont été pourchassés par la police.
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Une adepte battue à mort

Des centaines de policiers ont investi lundi les locaux de la secte Kigankai principalement composée de femmes, dans le centre du Japon, à la suite d’une enquête sur le décès de l’une d’entre elles. Elle a été battue à mort par une dizaine de membres parce qu’elle aurait négligé les rites religieux. La secte est connue pour vendre à ses membres de l’eau et des pierres « purifiées » censées guérir toutes les maladies.
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D’abord ne pas nuire

Primum non nocere, telle a toujours été et demeure la grande maxime en médecine. Pas toujours facile à observer tant on se trouve parfois devant des choix cornéliens. Et pour les familles et l’entourage des adeptes, comment d’abord ne pas nuire, sachant bien par avance qu’on n’échappera pas à certains dilemmes ? Petit inventaire des réactions possibles :
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Editorial

Ce numéro de Bulles s’ouvre sur un hommage à Jacques Trouslard, récemment décédé au terme d’une vie très active, consacrée entre autres, à la défense des victimes de sectes. Chacun d’entre nous gardera en mémoire son engagement et se souviendra de la pertinence de ses analyses autant que de son humour et de sa modestie tout au long de son combat.

Les trois témoignages publiés dans ce numéro, s’ils sont représentatifs de nombreux cas d’emprise psychologique dont les ADFI sont témoins, montrent que l’on peut en sortir. Nous souhaitons qu’ils permettent aux familles qui se sentent si impuissantes devant l’abus de pouvoir exercé sur leur proche, de garder toujours présent à l’esprit que la sortie est possible, même s’il faut attendre parfois longtemps.

Le point commun aux histoires de ces trois jeunes femmes est la rencontre d’une personne manipulatrice (professeur, voyant ou thérapeute) qui les a écoutées, mises en confiance, et leur a apporté un mieux-être provisoire. Puis, progressivement conduites à croire que ce « gourou » possédait des connaissances supérieures, ou des pouvoirs occultes, et incitées à n’en pas faire état devant des personnes extérieures, elles ont commencé une descente dans les arcanes de la déraison. Amenées à parler d’elles mêmes, à dévoiler entièrement leur intimité, elles ont donné au « gourou » tout pouvoir pour les assujettir et pour les retenir par la culpabilité et la peur.

Ce qui a permis la sortie d’emprise est propre à chaque victime, mais ces récits mettent en lumière l’importance des liens familiaux conservés, et parfois d’une mobilisation rapide de l’entourage aidé et soutenu par une association ayant l’expérience de ces situations.

On lira, enfin, le deuxième volet de l’entretien avec Guy Rouquet sur le chamanisme. Le précédent article traitait des rapports entre chamanisme et religion, les questions portent ici sur les rapports du chamanisme avec la médecine.