Demande de la Fédération des Témoins de Jéhovah rejetée

Le 10 octobre 2006, la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah de France avait demandé au Premier ministre, d’une part la rectification des renseignements qu’elle estime erronés, formulés à son encontre dans le rapport d’activité 2005 de la Miviludes, et d’autre part, la consignation de ses observations en annexe du dit rapport.
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Un arrêté visant la fermeture de l’université Fernando Pessoa

Le 27 février 2014, le Tribunal de Toulon a débouté les syndicats professionnels de leur demande : ils voulaient la fermeture des deux sites de Toulon et de Béziers de l’antenne française du centre universitaire portugais Fernando-Pessoa, les accusant de contourner le numerus clausus. Il est également reproché à l’université de « recruter des étudiants ayant échoué au concours commun des études de santé, en demandant des frais d’inscription de 9.500 euros par an ».
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Assemblée nationale

Dans sa question N°98921 datée du 1er février 2011, Thierry Lazaro a interrogé le Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration sur le nombre de sectes répertoriées en France, le nombre estimé de personnes sous leur influence et les mesures prises pour les juguler.

Dans sa réponse datée du 17 mai 2011, le Ministère rappelle que compte tenu de la dangerosité avérée de certains comportements de type sectaire, « l’engagement de l’Etat est fort ». Cet engagement se traduit par un dispositif articulé en trois points :
 

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Un herboriste condamné pour exercice illégal de la pharmacie

Le 4 avril, Michel Pierre, herboriste à Paris, comparaissait en effet en appel, après relaxe, devant le tribunal de Paris pour « exercice illégal de la profession de pharmacien ». Il y a quelques mois, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) remarquait en effet, sur le site de l’herboriste, un certain nombre « d’allégations » illégales.
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Bulles 111 – Editorial

En 2004, pour répondre aux demandes renouvelées des ADFI très souvent sollicitées pour des situations concernant des mineurs, nous avons publié un numéro spécial de Bulles « Les sectes et les enfants ». Outre le fait que ce numéro est épuisé depuis un certain temps (on peut cependant en retrouver les articles sur le site internet de l’UNADFI), il nous paraît intéressant de revenir aujourd’hui sur la question des enfants et des adolescents victimes de sectes.

La prise de conscience par les pouvoirs publics d’une forme spécifique de « maltraitance sectaire », a conduit l’Assemblée Nationale à réunir, en 2006, une Commission d’enquête relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs. Constatant « un engagement inégal » et « des faiblesses manifestes » dans l’action des pouvoirs publics, les députés formulaient 50 propositions.

La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance va dans le sens de certaines de ces propositions en axant les actions vers un renforcement de la prévention « pour venir en aide aux enfants et à leurs parents avant qu’il ne soit trop tard » et une organisation plus efficace du signalement de situations de « mineurs en danger ».

En octobre 2010, la MIVILUDES publie La protection des mineurs contre les dérives sectaires, guide destiné aux professionnels de la protection de l’enfance, aux familles et à l’entourage des enfants et des adolescents. On en trouvera un extrait en introduction de ce numéro.

Nous ne pouvons que nous réjouir de ces avancées légales dans l’intérêt de l’enfant. Elles prennent en compte la notion d’emprise mentale, le cœur de la problématique sectaire, qui empêche la structuration des jeunes personnalités, leur capacité à devenir autonomes et à s’ouvrir au monde extérieur.

Il importe de rester vigilant et informé : les enfants et les adolescents restent toujours une cible pour bien des mouvements sectaires et ceux qui attentent à leur dignité échappent encore trop souvent aux sanctions, comme on le verra dans certains témoignages.

Ce numéro de Bulles contient un dépliant, destiné à être largement diffusé, donnant des éléments de repère des atteintes aux droits de l’enfant.

Le ministère des Affaires sociales et de la Santé publie une fiche sur la Biologie totale

Les fiches thématiques sur trois pratiques de soins non conventionnelles viennent d’être mises en ligne sur le site du Ministère de la Santé.

Ces fiches dont l’objectif est d’éclairer sur le contenu, les limites voire les dangers de chaque pratique, concernent la biologie totale, la lipolyse ou lyse adipocytaire et la mésothérapie.

La fiche sur la biologie totale des êtres vivants et la déprogrammation biologique explique en quoi consiste cette pratique, dans quelles situations elle peut être proposée, si elle est validée scientifiquement, quels sont les risques… La fiche fait apparaître que la « biologie totale des êtres vivants et la déprogrammation biologique », dénommée également « décodage biologique » ou « médecine nouvelle germanique », repose sur une théorie expliquant le processus de formation des maladies par un conflit psychologique « qui toucherait une zone précise du cerveau et l’organe relié à cette zone selon le principe de programmation biologique ». Il n’existe, actuellement, aucune validation scientifique de cette méthode et il n’existe pas non plus d’étude scientifique rigoureuse basée sur un protocole garantissant la fiabilité des résultats, prouvant, entre autres, son efficacité.

(Source : Direction générale de la santé, Ministère de la Santé, décembre 2012)
 

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