Un samedi matin Bountiful dans l’Utah, Becky McKinnon suit son cours de yoga avec une gueule de bois. Ceci n’aurait rien d’exceptionnel si ce n’est que Becky est issue d’une famille mormone et que dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours ni le yoga ni l’alcool ne sont autorisés.
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Témoignage
États-Unis / Un membre de la Sea Org prend la fuite
Jillian Schlesinger, 29 ans, a décidé de quitter la Scientologie. A 29 ans, elle s’est résolue à tout recommencer, à entrer dans un nouveau monde pour lequel elle n’a reçu aucune éducation. Elle n’y a pas de compte épargne, pas de connaissance. Elle est née dans la Scientologie. Ses parents, ses amis, tous ceux qu’elle connaissait sont scientologues. Elle savait qu’en partant, ils la renieraient mais elle savait aussi que sa fuite changerait définitivement sa vie.
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De la méditation à la capture de l’âme : les Brahma Kumaris
Depuis une trentaine d’années, les personnes souhaitant donner un sens à leur vie recherchent des voies alternatives aux religions. Avec le mouvement de sécularisation, l’expérience de Dieu prend place hors du champ social, dans la vie privée.
Je croyais trouver de l’aide…
La jeune femme qui raconte ici son expérience est venue trouver l’ADFI dans un but de prévention, pour mettre en garde contre une fausse thérapie.
Son témoignage nous permet, une fois encore, de souligner l’importance de prendre des précautions avant de s’engager dans une thérapie. Les familles, si éprouvées et impuissantes face à la mise sous emprise d’un de leurs proches, trouveront dans cet exemple la confirmation qu’elles ont raison de garder toujours le contact, dans l’attente d’une prise de conscience au cours de laquelle leur présence et leur soutien seront précieux.
Ce témoignage a également été recueilli par un journaliste de la Tribune de la Santé.
Australie / Une ancienne scientologue raconte son calvaire
Née d’une mère suisse et d’un père français tous deux haut gradés au sein de la Scientologie, Valeska a six ans lorsque ses parents divorcent.
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Editorial
De tels exemples doivent nous rappeler que les mouvements sectaires travaillent souvent en réseau pour repérer, séduire, isoler progressivement de son entourage, et conduire une personne à s´engager dans un processus de transformation personnelle et de mise sous dépendance. Ils utilisent une succession de techniques éprouvées pour que les nouvelles recrues abandonnent leur libre arbitre… et se mettent au service d’un projet qui, en réalité, n’est pas celui pour lequel elles croient s’être engagées.
A chaque étape, une personne alertée et en bonne forme pourrait certes remarquer telle ou telle manoeuvre pour l’éloigner de ses proches, de subtiles critiques de son mode de vie ou de révision de son passé ; plus avertie encore, elle noterait, par exemple au cours d´un stage, que sa propre fatigue physique et mentale est programmée, qu’il y a clairement une intention d’affaiblir sa vigilance et son esprit critique.
Mais elle peut tout aussi bien perdre toute défiance devant l’attention qu’on lui porte, l’intérêt qu’elle semble susciter, la chaleur d’un groupe à son égard, le charisme ou la réputation d´un maître. Question de crédulité, de solitude ou de faiblesse momentanée pour certains, question de besoin de reconnaissance ou d´envie de changement ou par curiosité pour d’autres, les raisons sont aussi variées que les histoires sont personnelles.
Une fois engagée dans le groupe, ou devenue adepte convaincue d’une nouvelle théorie, la nouvelle recrue fera tout pour adopter comportement et modes de pensée qui lui ont été présentés comme désirables (allant même parfois au-delà de ce qui est demandé) : ses proches ne la reconnaissent plus, elle leur semble ne plus avoir de pensée personnelle. Ce qui faisait sa personnalité ne semble plus avoir le droit de s’exprimer.
Une ancienne adepte d’un mouvement sectaire, dont le témoignage a été publié dans le dernier numéro de Bulles, parlait de « capture d’âme » ; c’est bien de cela dont il s’agit, et on comprend qu’il faille beaucoup de courage, et souvent une aide extérieure, pour que l’adepte assujetti retrouve sa liberté.
Un an dans un groupe d’inspiration Gurdjieff
En 2005 et 2006, Bulles avait publié une série d’articles sur le Système Gurdjieff[voir Bulles n°83, 85, 89 et 92]]. Le troisième, Les Groupes Gurdjieff aujourd’hui, traitait de la pratique et de ses conséquences. Le récit qui suit en est une illustration récente. Dans une démarche d’ouverture et de développement personnel, la jeune femme qui témoigne ici a intégré un de ces groupes et suivi l’enseignement d’un «maître» ; mais sa capacité à garder un certain recul lui a permis d’en sortir avant d’être engagée au point de perdre son autonomie.
Petit Témoin de notre Seigneur
D’après « Vorherres lille vidne » (Petit témoin de Notre Seigneur), Suzanne Benderfeldt et Trine Lundager, édit biografi 2011.
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Une ancienne responsable de la Watch Tower de passage à Paris
Ex-responsable de recherche au département de la rédaction de la Watch Tower de Brooklyn, Barbara Anderson, accompagnée de son époux, a effectué une tournée européenne pour témoigner de son vécu pendant plus de cinquante ans comme Témoin de Jéhovah…
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Toute une famille mobilisée
Nadine, professionnelle de santé, a été entraînée en quelques mois, avec son compagnon, dans un enfermement psychologique qui a failli la conduire en hôpital psychiatrique, avec des risques pour sa carrière.
Constatant des changements incompréhensibles dans la vie et les relations du couple, l’entourage a réagi rapidement, s’informant pour comprendre, prenant conseil auprès de l’ADFI locale sur les attitudes à adopter face à une telle situation, et essayant d’agir ensemble.