La parution du livre de l’australienne Gail Tredwell a provoqué une onde de choc parmi les nombreux défenseurs de Mata Amritanandamayi, plus connue sous le nom d’Amma. 15 ans après être sortie de l’ashram de Kerala (dans le sud de l’Inde), l’ancienne adepte décrit ce qu’elle y a vu et vécu durant une vingtaine d’années. Elle évoque notamment des violences physiques, des détournements de fonds et des abus sexuels. Les dévots réfutent ces accusations et s’organisent pour décrédibiliser Gail Tredwell.
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Témoignage
Témoignage d’un ex-adepte de l’Eglise mormone
A l’occasion du projet de construction, en France, d’un temple de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (les mormons), nous avons reçu ce témoignage d’une femme qui a quitté cette église depuis quelques années. Ce long texte paraîtra en deux parties. La première partie relate l’entrée et la vie dans l’église.
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Béatitudes : 30 ans après, une souffrance toujours vive
Ce témoignage nous a été adressé par une personne ayant vécu une année dans la communauté du « Lion de Juda et de l’Agneau immolé » devenue depuis Communauté des Béatitudes.
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L’endoctrinement à l’Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf
S’appuyant sur son expérience à l’intérieur du « mouvement anthroposophe », illustrant son analyse de nombreux exemples, l’auteur dévoile les bases implicites de l’enseignement dans les écoles Steiner-Waldorf et permet ainsi de mieux comprendre le paradoxe souvent perçu de l’extérieur, d’une pédagogie de l’éveil attractive et d’un système de pensée fermé qui génère des dérives et rend difficile une ouverture au « monde extérieur ».
L’Anthroposophie est la doctrine de Rudolf Steiner (1861-1925), philosophe, théosophe, mystique et pédagogue du début du XXe siècle, originaire d’Autriche-Hongrie. La Société Anthroposophique, association qui se donne pour mission de propager sa doctrine ésotérique, est issue d’une scission intervenue en 1913 au sein de la Société Théosophique. La doctrine de Rudolf Steiner comporte un vaste enseignement d’ordre gnostique comprenant des éléments aussi divers que la réincarnation et le karma, la nature solaire du Christ, les différents corps subtils de l’Homme, etc. Mais cette doctrine n’est pas seulement un ensemble théorique. Rudolf Steiner a également proposé les bases de nouvelles activités dont certaines ont connu un succès planétaire : parmi celles-ci, on peut citer les produits cosmétiques de la firme Weleda, l’agriculture biodynamique, et la pédagogie Steiner-Waldorf.
Sur le site internet de la Fédération des Écoles Steiner-Waldorf, ou lors d’une journée porte ouverte de l’une de ces écoles, personne ne vous parlera ouvertement des liens entre la pédagogie Steiner-Waldorf et la doctrine anthroposophique. On vous parlera d’une pédagogie plaçant l’épanouissement de l’individu au cœur de ses préoccupations, en prenant en compte le caractère unique de ce dernier grâce à une conception de l’entité humaine. Tout au plus présentera-t-on Rudolf Steiner en tant que pédagogue et philosophe du siècle dernier, tandis que les écoles Steiner-Waldorf seront surtout décrites comme des institutions innovantes, au même titre que les écoles Freinet ou Montessorri. On ne fera pas état de l’Anthroposophie en tant que doctrine ésotérique constituant le socle théorique de cette pédagogie, ni surtout des liens humains, voire institutionnels[1], qui associent de fait les structures Steiner-Waldorf et la Société Anthroposophique[2].
Et pourtant, ces liens entre les écoles Steiner-Waldorf et l’œuvre de Rudolf Steiner, ainsi qu’avec l’institution qui la promeut, sont bien réels. Je peux en témoigner à plusieurs titres : en tant qu’ancien élève ayant fait la majeure partie de sa scolarité dans ces écoles, ancien enseignant de ces écoles ayant effectué sa « formation pédagogique » à l’Institut Rudolf Steiner de Chatou (sorte d’IUFM des écoles Steiner-Waldorf en France), et ancien membre de la Société Anthroposophique ayant, pendant des années, collaboré étroitement avec son Comité Directeur. De 1979 à 1989, j’ai été élève des écoles Steiner-Waldorf de Verrières-le-Buisson et Chatou, en région parisienne. J’avais neuf ans quand mes parents, déçus par l’Éducation Nationale, m’ont mis dans cette école. A la fin de ma scolarité, durant mes années de Lycée, j’ai assisté au sein-même de mon école à quelques conférences traitant de conceptions anthroposophiques[3]. C’est pourquoi, de 1990 à 1995, jeune étudiant, j’ai eu envie de fréquenter assidûment les conférences publiques de la Société Anthroposophique à Paris, dont j’ai ensuite été membre de 1995 à 2009. Entre 1992 à 2004, j’ai également été, avec quelques interruptions, professeur dans les deux écoles Steiner-Waldorf de la région parisienne. Pendant cette même période, et jusqu’à ma démission en 2009, je collaborais étroitement avec le président de la Société Anthroposophique en France, notamment sur la question des jeunes, pour lesquels j’avais été chargé d’imaginer une « formation anthroposophique ». Il était d’ailleurs question, dans la conception de cette future formation, de s’adresser prioritairement aux anciens élèves Steiner-Waldorf qui « portent dans leur karma de rencontrer l’Anthroposophie », selon les propres mots de Bodo von Plato, membre du comité Directeur de la Société Anthroposophique Universelle, avec lequel je collaborais à ce projet. J’ai donc été un membre important de cette Société Anthroposophique, donnant des conférences, animant des groupes de travail et écrivant des articles dans les différentes revues, ayant écrit un livre paru dans l’une de leurs maisons d’édition[4]. J’avais même parfois le « privilège » de rencontrer l’un des membres du comité directeur de la Société Anthroposophique Universelle, dont le siège est situé près de Bâle en Suisse. Au sein même de la Société Anthroposophique, j’ai été membre de l’École de Science de l’Esprit, c’est-à-dire de la catégorie spéciale d’anthroposophes ayant accès aux vérités ésotériques supérieures qu’il n’est pas permis de communiquer, même aux simples membres de la Société Anthroposophique. Je participais aux Leçons ésotériques, c’est-à-dire le culte secret de cette École de Science de l’Esprit[5]. Ce culte avait d’ailleurs lieu au sein même des locaux de l’école Steiner Verrières-le-Buisson.
Aujourd’hui, avec du recul, il est clair pour moi que ce qui m’a conduit à devenir un membre actif et éminent de cette organisation à caractère sectaire trouve son origine dans ma scolarisation dans une école Steiner-Waldorf à l’âge de 9 ans, le reste de mon parcours n’ayant été que la suite logique des effets de l’endoctrinement que j’y avais subi.
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Belgique / La justice belge renvoie la Scientologie devant le tribunal correctionnel
Le 27 mars 2014, au terme de 17 ans d’enquête, la justice belge a décidé de renvoyer deux associations liées à la Scientologie devant le tribunal correctionnel. Il s’agit de la branche belge de la Scientologie ainsi que du bureau européen pour les droits de l’homme (émanation du siège américain de la Scientologie à Bruxelles). La chambre du Conseil de la cour d’appel de Bruxelles a estimé détenir suffisamment d’éléments contre ces deux personnes morales et dix de leurs dirigeants pour ouvrir ce procès.
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Les enfants victimes de dérives sectaires
Selon les Renseignements Généraux, il y a 380 groupes sectaires en France et le député Jean-Pierre Brard avance le chiffre de 3.000 enfants qui en seraient victimes. Il s’agit là d’une estimation puisque l’on sait que certaines « communautés » n’inscrivent pas les nouveaux-nés à l’état -civil et qu’ensuite, les jeunes enfants restent parfois confinés au sein même des sectes.
Trois adultes évoquent leur enfance dans un milieu sectaire :
– Témoins de Jéhovah : la loi du silence
Scientologie, 20 ans après
Le témoignage qui suit nous vient de parents qui ont vécu de longues années de souffrance et d’impuissance devant l’engagement de leur fils en Scientologie.
Ce dernier, idéaliste, membre d’un mouvement de jeunes chrétiens, avait cru trouver dans la Dianétique une voie de développement personnel. Heureusement, les contacts familiaux n’ont jamais été rompus car récemment il a quitté la Scientologie…
Irlande/ Scientologie : dedans, dehors
Plusieurs témoignages d’anciens membres de la Scientologie sont publiés par le quotidien irlandais : « The Irish Times » :
Sectes. C’est par où la sortie ?
Mercredi 30 avril 2014, Guillaume Erner a consacré son émission Service Public sur France Inter au phénomène sectaire. Il avait invité :
Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, pour qui l’être humain a besoin, pour grandir, de faire partie d’un groupe, d’une famille,d’adhérer à certaines valeurs. Certains groupes humains fonctionnent comme une famille mais coupent leurs membres de l’extérieur ; l’adhésion se fait grâce au partage de rituels et d’actes réservés aux seuls adeptes du groupe, signant l’appartenance et faisant le lien entre les membres. Les croyances dans les sectes deviennent des convictions, que l’on est forcé de partager, que l’on ne peut remettre en question. Pour sortir de la secte, l’individu va devoir se sevrer du besoin initial. L’aide consistera à stimuler son libre arbitre.
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Témoignage d’une ex-adepte de l’église mormonne
La première partie de ce témoignage, relatant l’entrée et la vie dans l’Eglise, est parue dans le n° 92 de Bulles (4ème trimestre 2006).
Cette partie du témoignage aborde la prise de conscience et le chemin vers la sortie d’une ex-adepte du mormonisme.
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