Demande de la Fédération des Témoins de Jéhovah rejetée

Le 10 octobre 2006, la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah de France avait demandé au Premier ministre, d’une part la rectification des renseignements qu’elle estime erronés, formulés à son encontre dans le rapport d’activité 2005 de la Miviludes, et d’autre part, la consignation de ses observations en annexe du dit rapport.
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La Cour administrative d’Appel de Paris rend son verdict

Par une résolution en date du 28 juin 2006, l’Assemblée nationale avait décidé la création d’une commission d’enquête relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs. Dans le cadre de cette mission, M., chargé de mission pour la coordination, la prévention et le traitement des dérives sectaires au Ministère de la Santé et des Solidarités, avait été auditionné.
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Témoins de Jéhovah : décryptage (4)

Combien de Témoins de Jéhovah vivent douloureusement ces situations, adoptant des positions qui, pour des observateurs de l’extérieur, ne semblent pas en accord avec leur personnalité ? On ne peut comprendre ces ruptures radicales avec la « vie d’avant », dans les manières de se comporter, les relations sociales et familiales, qu’en constatant que l’appartenance à l’Organisation ne résulte pas d’une adhésion libre et éclairée et que l’on devient Témoin de Jéhovah… sans l’avoir voulu, en quelque sorte.(…)
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Canada / La justice autorise une transfusion

L’hôpital Sainte-Justice à Montréal avait déposé une requête à la Cour supérieure demandant l’autorisation d’administrer des transfusions sanguines à un bébé de 14 semaines, né prématurément le 2 décembre 2012. Ce dernier présentait des risques élevés d’hémorragie cérébrale et à 11 jours, avait contracté une septicémie. Il se trouvait en danger de mort.
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Témoins de Jéhovah : décryptage (3)

« Nous avons toujours condamné vigoureusement les atteintes de toutes sortes sur les enfants. Un examen de nos publications, largement diffusées auprès des fidèles et du public, révèle que nous favorisons à la fois la prévention et l’aide aux victimes. » Communication de l’Association Cultuelle les Témoins de Jéhovah de France, 18 janvier 2008.

En effet, les Témoins de Jéhovah ont toujours condamné les agressions contre les enfants, mais il semble que, pour cette Organisation, la protection des enfants est essentiellement du ressort des parents qui peuvent régulièrement lire, dans leurs publications, des conseils sur ce sujet et des suggestions sur les façons de mettre en garde leurs enfants contre d’éventuels « prédateurs sexuels ».

Que se passe-t-il quand un cas de pédophilie est porté à la connaissance des anciens d’une congrégation ?

Comme dans tout ce qui régit la vie des congrégations de Témoins de Jéhovah, les directives sont précises. Elles figurent dans le livre Faites paître le troupeau de Dieu, réservé aux anciens, et dans une lettre d’instructions adressée par la Congrégation Chrétienne des Témoins de Jéhovah à tous les collèges d’anciens. Datée du 1er octobre 2012, cette lettre est une mise à jour de tous les courriers envoyés depuis 1992 concernant la maltraitance des enfants.

Les responsables de la Congrégation doivent « immédiatement appeler le bureau de la filiale pour demander conseil,… » ; dans beaucoup d’Etats, la loi oblige à signaler aux autorités des accusations d’abus sexuel, et le service juridique « fournira des conseils juridiques sur la base des faits et de la loi applicable ».

La Watchtower a-t-elle revu sa façon de traiter ces questions à la suite de l’affaire Candace Conti ? En juin 2012, en effet, la Cour supérieure du comté d’Alameda en Californie a estimé que non seulement l’agresseur, mais aussi la congrégation locale de Freemont Nord et plus encore la Watchtower, étaient pénalement responsables du préjudice subi par Candace Conti. Celle-ci avait en effet expliqué que les anciens de sa congrégation, qui n’avaient fait qu’appliquer les règles internes de la Watchtower, savaient que son agresseur avait déjà dans le passé agressé une jeune fille, mais qu’ils avaient préféré tenir l’affaire secrète.

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