Lors du colloque « Sectes et État de droit » de la FECRIS (Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme), à Copenhague le 30 mai 2013, Jean-Pierre Jougla a retracé la genèse du concept d’État de droit et montré combien le modèle sectaire, qui fait de l’adepte l’inverse d’un citoyen, est régressif et dangereux pour les démocraties.
J’aborde ce que j’appelle les sectes contemporaines1 comme des modèles politiques utopiques en rupture avec les réalités et l’esprit de notre temps, ayant pour objectif d’être dupliqués et généralisés en réseau. C’est dire que ce modèle sectaire est un cheval de Troie au sein de l’État de droit, un État dans l’État, et qu’il présente un danger pour l’avenir démocratique.
Démocratie et État de droit.