Les « autres médecines » avec discernement

De plus en plus de malades « et de bien-portants » recourent aux médecines dites alternatives telles la naturopathie, la kinésiologie, l’auriculothérapie…

Ces disciplines seraient au moins 400 en France d’après la MIVILUDES. Georges Fenech, son président, précise comment procéder pour savoir si une pratique présente un risque sectaire. Il est ainsi recommandé de s’assurer que le psychothérapeute consulté figure bien dans un registre départemental sur lequel ne sont inscrits que les psychothérapeutes reconnus. Ensuite, il faut repérer si le thérapeute ne tient pas un discours anti-médecine conventionnelle et s’il ne présente pas son traitement comme une médecine de substitution. Enfin, il faut réagir si les tarifs sont excessifs. « Lorsque chaque nouvelle consultation est plus chère que la précédente ou quand le thérapeute propose des stages ou des cures à plus de 1.000 euros, il faut se méfier », conseille Georges Fenech.

Rappelons que le ministère de la santé a mis en place un groupe d’appui technique en février 2009, composé de 30 personnalités de diverses institutions, « il est chargé de recenser, d’identifier et d’évaluer les pratiques pour ensuite informer le public ».

Source : Direction Générale de la Santé & Interview de Georges Fenech repris par le site internet destinationsante.com, 02.02.2011

Dossier réalisé par le Direction générale de la Santé consultable en ligne.

 

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Canada / La victime, c’est lui !

Durant son procès pour agressions sexuelles sur trois de ses clientes, André Hébert, « hypnologue », a déclaré que, dans cette histoire, c’est lui la victime. « D’un quotient intellectuel limité », ses femmes lui avaient demandé de les caresser, choisissant de préférence leurs seins ou leur sexe. L’accusé, âgé de 50 ans, a toutefois admis avoir pincé les mamelons d’une cliente, mais c’était «pour faire passer l’énergie».
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Je croyais trouver de l’aide…

La jeune femme qui raconte ici son expérience est venue trouver l’ADFI dans un but de prévention, pour mettre en garde contre une fausse thérapie.
Son témoignage nous permet, une fois encore, de souligner l’importance de prendre des précautions avant de s’engager dans une thérapie. Les familles, si éprouvées et impuissantes face à la mise sous emprise d’un de leurs proches, trouveront dans cet exemple la confirmation qu’elles ont raison de garder toujours le contact, dans l’attente d’une prise de conscience au cours de laquelle leur présence et leur soutien seront précieux.
Ce témoignage a également été recueilli par un journaliste de la Tribune de la Santé.

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