Un centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam

L’anthropologue Dounia Bouzar a annoncé le lancement du « Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam » (CPDSI). Créé sous forme d’association, le CPDSI a pour but d’aider les familles dont un enfant est attiré par l’islam radical. L’auteure de Désamorcer l’islam radical, ces dérives sectaires qui défigurent l’islam[Editions de L’Atelier, 16/01/2014]( Voir la présentation de son ouvrage sur ce site) est « convaincue d’être face à un phénomène similaire à celui des sectes ».
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Aum représente toujours un danger

Un rapport annuel des services de renseignements et de la police. Souligne que la secte Aum, représente toujours un danger tant la loyauté envers l’ancien gourou, Asahara, reste forte parmi les fidèles. Rebaptisée « Aleph », la secte compte encore quelque 1.650 fidèles au Japon et 300 en Russie.
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Editorial

Ces actions ont pour but d’obtenir une reconnaissance en tant que « nouveau mouvement religieux », ou « minorité de conviction», et de pouvoir diffuser leurs dogmes et influer sur les orientations dans un certain nombre de domaines.

Or, si la question des sectes n’est pas absente des réflexions dans les institutions européennes, il n’existe pas de réponse ou d’objectif commun pour y faire face.

En 1996, une résolution du Parlement européen demandait aux Etats membres de l’Union, de fixer deux objectifs : échanger des informations sur l’organisation, le fonctionnement et le comportement de ces groupes dans chaque Etat ; parvenir à des conclusions sur la meilleure façon d’endiguer leurs activités inopportunes et sur les stratégies à suivre pour mettre en garde les populations. Cette résolution ne fut pas suivie d’effet.

En 2002, lorsque est adoptée la Charte des Droits fondamentaux dont un des principes est la liberté de croyance, la question de la coopération internationale reste lettre morte.

Par ailleurs, la Commission européenne s’est dotée d’un Bureau des conseillers de politique européenne, le BEPA (Bureau of European Policy Advisers), dont l’une des missions est « d’assurer un dialogue permanent entre la Commission et les Communautés de Foi et de Conviction ».

Une liste de participants potentiels est proposée par le BEPA, liste hétéroclite d’associations religieuses et de communautés « de pensée confessionnelle » et d’associations représentant « les minorités de conviction » qui en ont fait la demande. On y retrouve l’Eglise de Scientologie, Invitation à la vie (IVI), l’Institut de la Soka Gakkai.

Interrogé sur cette présence aux réunions du BEPA, à l’exclusion d’associations défendant la laïcité, le conseiller en charge des religions « se mura dans un silence diplomatique en répétant que la décision appartient aux Etats membres ».
La reconnaissance, par certains pays, de mouvements sectaires comme religion nous amène donc à redouter une normalisation possible de ces mêmes mouvements.

Le retour à la réalité : observations sur le chemin à parcourir

Extraits de l’intervention de Christian Szurko, directeur du DialogCentre UK, lors du colloque de la FECRIS « Les abus récurrents des sectes : témoignages et preuves » à Varsovie, le 7 mai 2011. L’auteur a donné une vue d’ensemble sur certaines méthodes qu’il a mises au point pour aider des membres et des ex-membres à reconsidérer leur implication dans une secte trompeuse et pour les aider à se rétablir. (…)
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Les ados embrigadés sont-ils des criminels djihadistes ou des victimes ?

Faisant suite aux départs massifs de jeunes français, dont des mineurs, en Syrie, le président de la République a réuni un conseil restreint de Défense consacré à la situation en Syrie (voir encadré page suivante), à la lutte contre les filières djihadistes et à la radicalisation violente. Selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 250 français ou résidents en France, dont une douzaine de mineurs, combattent aujourd’hui dans ce pays.
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Sectes et  » psycho-groupes  » au Bade-Wurtemberg (Allemagne)

Extraits de l’intervention de Hans-Werner Carlhoff (Allemagne) lors de la Conférence de la FECRIS « Sectes destructives et Droits de l’homme », à Saint Petersbourg les 15 et 16 mai 2009. Hans-Werner Carlhoff est responsable du groupe interministériel de travail du Bade-Wurtemberg sur les questions de « sectes » et « psycho-groupes ».
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