Le 20 mars 1995, Shoko Asahara, gourou de la secte AUM, mit à exécution une partie de son projet d’assassinat collectif faisant 11 morts et quelque 5 000 blessés qui subissent encore aujourd’hui les conséquences du gaz sarin. En septembre 2015, Catherine Picard, présidente de l’UNADFI, a été invitée à participer à un cycle de conférences organisé à l’occasion du vingtième anniversaire de ce massacre perpétré dans le métro de Tokyo. Deux structures se sont associées pour marquer l’évènement et organiser les rencontres :
• The Japan Society Cult Prevention and Recovery (JSCPR), représentée par son directeur, Kimiaki Nishida, professeur de psychologie sociale à Rissho University (Tokyo). Le professeur Nishida inclut une formation au phénomène sectaire dans le programme suivi par ses étudiants,
• The National network of Lawyers against the Spiritual Sales (NNLCS), représentée par Maitre Yamaguchi, du barreau de Tokyo. Très impliqué, il participa à la commission d’enquête parlementaire française de 1995. Il est l’un des avocats qui permit la condamnation de Moon à Sapporo où pour la première fois il fut admis que la religion n’autorise pas à tromper les gens.
Faire le point sur la situation sectaire en Europe
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