Une nouvelle affiche, tirée à 10.000 exemplaires, sera prochainement diffusée dans des lieux fréquentés par les jeunes et leurs familles en particulier dans les établissements scolaires, les crèches, les services sociaux chargés de la petite enfance, les maisons des adolescents, les Points Info Famille, les Caisses d’allocations familiales…
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Le cas des mineurs
Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques importants de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou.
L’enfant évoluant dans un environnement sectaire est menacé à deux titres : en tant que mineur et en tant qu’adepte. Son statut de mineur le place de fait dans un état de vulnérabilité. Il est privé de son libre arbitre et de sa capacité à penser et agir par lui-même. Il doit tenir un rôle, remplir une mission auprès du groupe et du leader avec une obéissance absolue.
Dans ce cadre de vie perverti, les actes de maltraitance sont présentés par ceux qui les commettent comme profitables à celui qui les subit. Pire, ces actes deviennent des valeurs.
La cellule familiale ne représente plus la cellule de base, elle est soumise à l’autorité et au contrôle du groupe. Les parents sont dépossédés de leur autorité parentale et de leurs fonctions transférées à la structure sectaire.
Les enfants victimes des sectes, victimes ignorées oubliées négligées ou parfois niées
Bien que la première association d’aide aux victimes de sectes ait vu le jour en 1974 et que le gouvernement ait commencé à se poser des questions sur la dangerosité sectaire dans les années 90, les victimes de sectes restent encore à l’heure actuelle, de façon inacceptable, dans l’opinion publique et auprès des professionnels de la justice et de la santé, un problème annexe ne concernant qu’une minorité d’hurluberlus fragiles et farfelus.
La Réunion / Protéger les enfants contre les dérives sectaires
Alors que le procès de la secte « Cœur Douloureux et Immaculé de Marie » se déroule à la Cour d’assises de Saint-Denis de la Réunion, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) rappelle la nécessité de protéger les enfants contre toute forme de dérive sectaire.
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60.000 enfants seraient sous l’influence des sectes
Créée le 28 juin dernier, la commission d’enquête parlementaire sur les mineurs dans les sectes a prévu d’auditionner une centaine de personnes d’ici le mois de décembre 2006, date prévue pour la remise de son rapport.
Protéger les mineurs contre l’influence des sectes
Une audition consacrée à la protection des mineurs contre l’influence des sectes était organisée à Paris par la Commission juridique et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). A son ouverture, le rapporteur Rudy Salles a déclaré que « ce n’est pas parce qu’il est difficile de trouver un consensus européen sur la problématique des sectes, qu’il faut abandonner l’idée d’établir des règles et des politiques au niveau européen pour protéger les mineurs contre les dérives sectaires ». Il a ajouté qu’il était urgent de présenter des propositions précises pour mieux protéger les enfants, sans pour autant porter atteinte à la liberté de religion.
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Les jeunes, cibles des sectes
» L’actu « , le quotidien destiné aux 14-18 ans, consacre une double page à l’influence des sectes sur les mineurs. La journaliste présente un dossier didactique, mettant en lumière les principaux points à comprendre et à retenir. Elle a recueilli le témoignage de Sandrine qui a passé 25 ans chez les Témoins de Jéhovah. Entraînée à 5 ans par une mère fragilisée par la mort de son mari et d’un des fils, Sandrine raconte une enfance sans joie, peuplée de restrictions diverses.
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Quand Paris écoute les Belges
Le mardi 12 septembre 2006, Henri de Cordes, président du Centre d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN), était invité à intervenir devant la Commission Parlementaire française sur les conséquences des pratiques sectaires sur la santé physique et mentale des mineurs.
Que faire si son enfant est embrigadé
Ne pas le juger, le condamner trop hâtivement pour ses choix ou son engagement.
Toujours lui rappeler qu’on respecte sa liberté d’opinion même si on en souffre, évidemment.
Rester lucide face aux nombreuses sollicitations dont vous ne manquerez pas d’être l’objet, si votre enfant revient vers vous à l’instigation de son groupe, en agent prosélyte de sa communauté d’adoption.
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Pour agir en faveur d’un mineur dont on suspecte la mise en danger physique ou psychologique
Une simple requête sur papier libre au Procureur de la République du tribunal compétent peut suffire.
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Les enfants victimes de dérives sectaires
Selon les Renseignements Généraux, il y a 380 groupes sectaires en France et le député Jean-Pierre Brard avance le chiffre de 3.000 enfants qui en seraient victimes. Il s’agit là d’une estimation puisque l’on sait que certaines « communautés » n’inscrivent pas les nouveaux-nés à l’état -civil et qu’ensuite, les jeunes enfants restent parfois confinés au sein même des sectes.
Trois adultes évoquent leur enfance dans un milieu sectaire :
– Témoins de Jéhovah : la loi du silence