Annoncées en novembre 2022 par la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, à la suite de la parution du rapport 2021 de la Miviludes, ces Assises visaient à « construire un plan d’action pluriannuel permettant d’adapter l’action de l’État ainsi que son arsenal juridique sur les dix prochaines années ». Elles se sont déroulées les 9 et 10 mars 2023, réunissant « l’essentiel des acteurs étatiques engagés dans la lutte contre les dérives sectaires (ministères de l’Intérieur et des Outre-mer, de la Justice, de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Santé et de la Prévention, de l’Économie et des Finances, du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion, de l’Enfance) » ainsi que la majorité des associations impliquées sur ce sujet et sur celui de l’accompagnement des victimes. Plusieurs victimes du phénomène sectaire ont témoigné devant les participants de leur vie d’adepte et des difficultés de la sortie d’emprise.
Lire la suitePouvoirs publics
L’UNADFI et les autres associations européennes membres de la FECRIS ont pour but de prévenir et combattre les effets du sectarisme et de venir en aide aux victimes des sectes. Elles déclarent leur attachement indéfectible aux libertés fondamentales, telles qu’elles sont reconnues par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950, par la Convention internationale des Droits de l’Enfant de 1989.
Ces associations réaffirment plus particulièrement leur attachement à la liberté de penser et de croire, à la liberté d’expression et à la liberté d’association, fondements de la société civile dans tout Etat de droit fondé sur les principes démocratiques.
Elles rappellent qu’il n’appartient pas aux Etats ni aux pouvoirs publics de se prononcer sur le caractère philosophique ou religieux d’une conviction, l’adhésion à une association cultuelle ou non cultuelle, particulièrement, ne relevant que de la conscience de chacun.
Elles déclarent en revanche qu’il appartient aux pouvoirs publics:
– de garantir l’expression de ces libertés;
– de favoriser l’accès des citoyens à une libre information, de telle sorte que chacun puisse se prémunir contre le sectarisme, et de faciliter le libre débat, au sein de la société ou de la cité, comme de veiller à ce qu’aucun citoyen ne puisse être privé de son droit de libre débat ;
– de protéger les individus contre toute forme déshumanisante de manipulation mentale et de conditionnement psychique et ou intellectuel, quel que soit le masque philosophique, religieux ou commercial sous lequel ces pratiques peuvent se dissimuler.
(Source : Fecris, déclaration commune du 24.04.1999)
La Miviludes et l’Ordre Infirmier signent une convention de partenariat
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et l’Ordre Infirmier ont signé une convention visant à améliorer l’accompagnement des infirmiers dans la détection et la prise en charge de patients victimes de dérives sectaires.
Lire la suiteLes premières Assises des dérives sectaires
Annoncées à l’automne 2022 par Sonia Backès, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, les Assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires se sont tenues au ministère de l’Intérieur les 9 et 10 mars 2023. Elles constituent un événement politique majeur et le début d’une politique étatique concernant le phénomène sectaire.
Lire la suiteLa CAIMADES : un outil d’enquête précieux
Le Figaro a donné la parole à Franck Dannerolle, chef de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), qui comprend la Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires (CAIMADES). Il aborde le travail de la CAIMADES, organisme composé de 8 enquêteurs en charge des dérives sectaires ainsi que le profil des victimes de dérives sectaires.
Lire la suiteUne nouvelle impulsion pour lutter contre les sectes
Dans une interview donnée au Figaro, Sonia Backès, secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté, a précisé les contours de sa politique de lutte contre les sectes et a rappelé l’organisation d’assises nationales sur le sujet les 9 et 10 mars prochain. Dans le même temps un nouveau responsable de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été nommé.
Lire la suiteLa cheffe de la Miviludes, Hanène Romdhane, a annoncé sa démission
Choisie par Marlène Schiappa, la magistrate avait pris la tête de cette cellule dédiée à la lutte anti-sectes en avril 2021.
Lire la suiteRapport d’activité 2021 de la Miviludes
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) vient de publier son rapport annuel, restituant données, chiffres et textes sur le phénomène sectaire à l’aune des tendances observées en 2021. L’instance sous tutelle du ministère de l’Intérieur dresse un premier constat : le nombre de saisines ne cesse d’augmenter avec l’enregistrement de 4 020 cas pour l’année passée, soit une hausse de 33,6% en un an ou 1 012 dossiers supplémentaires. Panorama des constats, moyens, orientations face à cette dynamique croissante et évolutive.
Lire la suiteQuestions au gouvernement
A la suite de la publication du rapport de la Miviludes, au début du mois de novembre 2022, deux sénateurs ont publié des questions écrites au gouvernement sur les dérives sectaires.
Lire la suiteRapport de la Miviludes : Quand des sectes se dissimulent derrière des cures de bien-être, Le téléphone sonne, France Inter
Christian Gravel, préfet et président de la Miviludes et Marie Drilhon, vice-présidente de l’Unadfi étaient les invités du Téléphone sonne sur France Inter le jeudi 3 novembre 2022.
Lire la suiteDérives sectaires : hausse de 33% pour l’année 2021
Dans son rapport annuel la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) souligne une augmentation du nombre de saisines enregistrées en 2021 : 4020 signalements soit +33,6% par rapport à 2020. Et depuis 2015, la hausse s’élève à 86 %. Des chiffres préoccupants, d’autant plus qu’ils ne reflètent qu’une infime partie de la réalité.
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