Les premières Assises des dérives sectaires

Annoncées à l’automne 2022 par Sonia Backès, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, les Assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires se sont tenues au ministère de l’Intérieur les 9 et 10 mars 2023. Elles constituent un événement politique majeur et le début d’une politique étatique concernant le phénomène sectaire.

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La CAIMADES : un outil d’enquête précieux 

Le Figaro a donné la parole à Franck Dannerolle, chef de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), qui comprend la Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires (CAIMADES). Il aborde le travail de la CAIMADES, organisme composé de 8 enquêteurs en charge des dérives sectaires ainsi que le profil des victimes de dérives sectaires.

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Une nouvelle impulsion pour lutter contre les sectes

Dans une interview donnée au Figaro, Sonia Backès, secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté, a précisé les contours de sa politique de lutte contre les sectes et a rappelé l’organisation d’assises nationales sur le sujet les 9 et 10 mars prochain. Dans le même temps un nouveau responsable de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été nommé.

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Rapport d’activité 2021 de la Miviludes 

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) vient de publier son rapport annuel, restituant données, chiffres et textes sur le phénomène sectaire à l’aune des tendances observées en 2021. L’instance sous tutelle du ministère de l’Intérieur dresse un premier constat : le nombre de saisines ne cesse d’augmenter avec l’enregistrement de 4 020 cas pour l’année passée, soit une hausse de 33,6% en un an ou 1 012 dossiers supplémentaires. Panorama des constats, moyens, orientations face à cette dynamique croissante et évolutive.

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Dérives sectaires : hausse de 33% pour l’année 2021

Dans son rapport annuel la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) souligne une augmentation du nombre de saisines enregistrées en 2021 :  4020 signalements soit +33,6% par rapport à 2020. Et depuis 2015, la hausse s’élève à 86 %. Des chiffres préoccupants, d’autant plus qu’ils ne reflètent qu’une infime partie de la réalité.

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Un député préoccupé par les dérives sectaires sur internet

Le 27 septembre 2022, le parlementaire LFI Hadrien Clouet a interrogé le ministère de l’Intérieur et des outre-mer sur l’essor des dérives sectaires en ligne.

Dans sa question écrite, le député partage son inquiétude sur ce phénomène qui n’est pas nouveau mais dont « les outils sont en train de muter au rythme de la numérisation, compliquant l’application de l’article 223-15-2 du code pénal. Désormais, le gourou, en étant doté d’une caméra et d’une connexion internet, dispose d’une audience conséquente, de plusieurs milliers voire de centaines de milliers « d’adeptes » devenus des abonnés ». L’identification de cette e-médecine ou des praticiens en tous genres (naturopathes, exorcistes, medium, thérapeutes quantiques…) devient plus difficile. De même, les abus de faiblesse ou l’éventuel exercice illégal de médecine sont moins facilement visibles et détectables. On observe que les « adeptes-abonnés », potentiellement victimes, constituent des communautés sans lien physique avec le gourou qu’ils défendent pourtant corps et âme lors de « raids numériques ». Leur endoctrinement est aggravé par la logique algorithmique qui les enferme dans des bulles de désinformation. Hadrien Clouet interroge alors le ministre « sur les moyens prévus pour lutter contre ces nouvelles formes de dérives sectaires sur internet, tant de manière préventive que répressive » et soulève plusieurs questions : « La Miviludes disposera-t-elle d’une rallonge budgétaire permettant d’assurer une lutte permanente sur internet, en lien avec les autres ministères concernés et à combien s’élèvera-t-elle le cas échéant ? Le Gouvernement envisage-t-il la mise en place d’un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les « cyber-gourous » ? Comment compte-t-il agir pour faire cesser le remboursement par les mutuelles ou le financement par le compte CPF de « coaching de vie », « naturopathie », « réflexologie » ou autres pratiques dites « alternatives » ? Facilitera-t-il les possibilités de démonétisation contrainte de vidéos aux propos engageant une dérive sectaire ? ». Pour finir, le député demande s’il est prévu d’encadrer les termes rattachés à « thérapie » lorsqu’ils ne relèvent pas du domaine de la médecine.  

(Source : Question à Assemblée nationale N°1638)