Ne pas le juger, le condamner trop hâtivement pour ses choix ou son engagement.
Le cas des mineurs
Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques importants de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou.
L’enfant évoluant dans un environnement sectaire est menacé à deux titres : en tant que mineur et en tant qu’adepte. Son statut de mineur le place de fait dans un état de vulnérabilité. Il est privé de son libre arbitre et de sa capacité à penser et agir par lui-même. Il doit tenir un rôle, remplir une mission auprès du groupe et du leader avec une obéissance absolue.
Dans ce cadre de vie perverti, les actes de maltraitance sont présentés par ceux qui les commettent comme profitables à celui qui les subit. Pire, ces actes deviennent des valeurs.
La cellule familiale ne représente plus la cellule de base, elle est soumise à l’autorité et au contrôle du groupe. Les parents sont dépossédés de leur autorité parentale et de leurs fonctions transférées à la structure sectaire.
L’enfance maltraitée en milieu sectaire
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la violence à l’égard des enfants comme suit : « Les mauvais traitements de l’enfant ou la maltraitance s’étendent à toutes les formes de mauvais traitements physiques ou affectifs, de sévices sexuels, d’abandon ou de négligence, d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. »
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Allemagne / Tribunaux et services à l’enfance infiltrés
Un blog diffusé sur le site internet du « nouvelobs.com » alerte sur le fait que la structure de la famille et l’organisation de l’aide sociale en Allemagne » favorisent l’expansion des mécanismes d’emprise sectaire « sans que les tribunaux aient la culture ni les moyens de s’y opposer ».
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Les enfants victimes de la déraison
“La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains”. – Exposé des motifs de l’Ordonnance du 2 février 1945 –
Une campagne de sensibilisation
Une nouvelle affiche, tirée à 10.000 exemplaires, sera prochainement diffusée dans des lieux fréquentés par les jeunes et leurs familles en particulier dans les établissements scolaires, les crèches, les services sociaux chargés de la petite enfance, les maisons des adolescents, les Points Info Famille, les Caisses d’allocations familiales…
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Les enfants victimes des sectes, victimes ignorées oubliées négligées ou parfois niées
Bien que la première association d’aide aux victimes de sectes ait vu le jour en 1974 et que le gouvernement ait commencé à se poser des questions sur la dangerosité sectaire dans les années 90, les victimes de sectes restent encore à l’heure actuelle, de façon inacceptable, dans l’opinion publique et auprès des professionnels de la justice et de la santé, un problème annexe ne concernant qu’une minorité d’hurluberlus fragiles et farfelus.
La Réunion / Protéger les enfants contre les dérives sectaires
Alors que le procès de la secte « Cœur Douloureux et Immaculé de Marie » se déroule à la Cour d’assises de Saint-Denis de la Réunion, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) rappelle la nécessité de protéger les enfants contre toute forme de dérive sectaire.
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